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FILIP

angelogeorge988

Dernière mise à jour : 30 juin 2024

Il ne restait début que les deux gardes habillés par des énormes armures comme une péché. Ils étaient plutôt endormis que vigilants et peut-être qu'a cause de ça ils n’observaient pas la petite fente de lumière. La grande salle en pierre, submergée maintenant de l'obscurité, avait fini avec l'agitation de tant des courtisans, têtes couronnées ou serveurs déambulant d'ici là et retour.

Le bal masqué a pris fin comme il avait commencé, en fanfare. Les fêtards se sont échoués par n'importes quelles chambres, s'endormant fatigués ou se chuchotant  les cils avec le tremblement fin de la nuit. Une seule torche continuait à éclairer, proche du grand trône, preuve que même elles avaient leur hiérarchie bien établi, incontestable. Quelques fleurs sèches régnaient dans en coin, dit 'à l'honneur de la beauté', embaumant l'air enfumé avec certains tristes odeurs d'antan. Un chien chétif nettoyait des puces son corps squelettique, slurpant rarement une souhaite, peut-être deux. Il se rappelait un rêve lointain. Il paraît qu'il était arrivé dans l'empire des chiens. Et que, une fois rentré dedans, il avait vu un grand lot de viande crue. Avait-il senti l'odeur du sang de loin, mais il avait cru à une fantasme gourmande. Maintenant, qu'il l'avait trouvé, il s’approchât de lui, s’approchait doucement. Vue de loin, de la chambre noyée en noir, sa face exprimait une bonheur infini. Le slurp content que s'en suivi parlait d'une satisfaction durement gagnée mémé dans son rêve. C’était toutefois une être qui regardait attentivement toutes les mouvements visibles et invisibles dans la chambre. Elle restait dans son coin, ni vu ni connu, habillée dans son manteau de fumée et brouillard. Il était l'ancien châtelain, mort des années auparavant, mais qui n’arrêtait de se promener comme une ombre à chaque banquet, envoyant de bisous aux convives (qui bien sur qu'ils ne le voyait pas). Mais pourquoi ne le voyaient-ils, ça, c'est une autre question. Il était toujours seul et peut-être que c’était là le raison pour qu'il revenait toujours triste dans son coin, après chaque rencontre avec ses amis qui remplissaient son château chéri. Il n'avait plus que ce désir–ci, d’être vu une dernière fois…Et pendant qu'il restait là-bas, fut un miracle, venu du ciel ou de n'importe ou d'autre part. Une bougie presque éteinte se consumât dans une petite flaque du cire avec une vie de quelques secondes seulement. Et ces secondes lui montrèrent sa face du jeune, heureux et insouciant, montant et descendant l'escalier, allumant les torches, donnant des ordre à la toute–va, vivant sa vie comment il l'avait souhaité. Et à ce moment–là précisément, quand son image empêtré dans la cire froide lui dit 'Adieu', qu'il finalement comprit la vérité de sa vie agitée. Il l-a vécu comment il avait souhaité, il avait respiré la joie de la vie, il avait accompli toute qu'il lui fut destiné. Et, au crépuscule comme pour toute crépuscule, Filip est parti. Pour se fondre dans la nuit. 

 

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