Dans cet article, je souhaite vous faire découvrir l'une des plus belles et des plus visitées plages de Nouvelle-Zélande. Vivant à Auckland, j'ai eu le privilège de visiter ce coin de paradis un nombre incalculable de fois au cours des vingt-cinq années que j'ai déjà vécues dans ce magnifique pays. Piha se situe à 39 kilomètres à l'ouest du centre-ville d'Auckland, sur la côte de la mer de Tasman, au nord du port de Manukau et à la limite ouest des montagnes Waitākere Ranges. Immédiatement au nord de celle-ci se trouve une autre plage, White's Beach; au sud, elle est avoisinée par une baie, Te Unuhanga-a-Rangitoto/Mercer Bay. L'accès à ces deux plages se fait uniquement à pied. Les autres plages les plus proches accessibles en voiture sont Karekare au sud et Anawhata au nord.
La plage de sable noir et son histoire
La plage de Piha, avec son sable noir emblématique, est l'une des plages les plus célèbres d'Auckland. Au centre de la plage se dresse Lion Rock (en anglais dans le texte original; traduction en francais: Le Rocher du Lion), tandis que la forêt subtropicale tempérée des Waitakere Ranges s'étend en toile de fond. Son nom, Piha, avait auparavant été donné au rocher mentionné ci-dessus. Le nom ‘Te Piha’ désigne quant à lui la fente ondulée de la proue du canoë dans lequel les membres de la tribu sont arrivés en Nouvelle-Zélande. La zone, qui est aujourd'hui une destination touristique, a vu se construire au fil du temps de nombreux villages Māoris et leurs fortifications, appelées Pā; des fortifications simples, mais très solides. Elles ont pleinement joué leur rôle pendant les guerres de Nouvelle-Zélande (des affrontements acharnés entre la population autochtone et les colons britanniques). D'ailleurs Lion Rock a été le site d'une autre fortification appelée Whakaari Pā. Des recherches archéologiques y ont révélé la présence de vestiges de plates-formes, de noyaux et de terrasses, ainsi que de fragments de textiles traditionnels datant d'une période antérieure au contact avec les Européens, vers 1700-1800. Malheureusement, les premiers sites archéologiques autour de Whakaari Pā n’ont pas pu être bien préservés, en raison de l'érosion permanente de la falaise. Cette érosion prend toutes les formes connues: le rocher se détruit lentement mais sûrement sous l'effet de l'eau salée, du soleil ou de la pluie. Dans la partie nord de cette plage se trouve un promontoire appelé Te Waha Point, sur lequel poussent de nombreux arbres Karaka, associés à l'ancien Pā. La baie Mercer, au sud de la localité, est connue sous le nom Maori de Te Unuhanga o Rangitoto, en référence à l'histoire traditionnelle de Tiriwa, le Dieu qui aurait formé la baie de Piha en déplaçant l'île de Rangitoto de la côte ouest vers la baie d'Hauraki. Le nom Mercer fait référence à Andrew Mercer, qui s'est installé à Auckland en 1866.
Le tourisme au tournant du siècle
Au début du XXᵉ siècle, les touristes venaient en car de Glen Eden (une banlieue de la ville d'Auckland) pour séjourner dans les pensions de Piha. Les Européens ont également fait construire un moulin à Piha, qui a fonctionné jusque dans les années 1920. Depuis lors, Piha est davantage devenue une destination de vacances, avec de nombreuses maisons construites au siècle dernier; elle comptait 984 habitants lors du recensement de 2018, soit une augmentation de 126 personnes (14,7 %) par rapport à celui de 2013 et de 162 personnes (19,7 %) par rapport à celui de 2006. La majorité des personnes qui y vivent sont européennes.
Les titomagnétites et le volcan vieux de 20 millions d'années
Piha est célèbre pour sa plage de sable noir; celui-ci a été créé par l'érosion de roches volcaniques provenant principalement de la région volcanique volcanique de Taupo et transportées par la rivière Waikato jusqu'à la mer de Tasmanie. Le sable est une titanomagnétite à forte teneur en fer; les guides de Piha ont toujours des aimants avec eux pour montrer la forte teneur en métal de ce sable ferrugineux. Il est intéressant de savoir que les montagnes Waitakere ont été formées par un volcan vieux de 20 millions d'années et que Lion Rock est en fait le dernier vestige d'une cheminée volcanique. La région compte également deux plages de surf, un lagon abrité et plusieurs cours d'eau, ainsi qu'un large éventail de circuits de randonnée de différents niveaux de difficulté. Malheureusement, la plupart d'entre eux ont été fermés à partir de 2018 pour limiter la propagation d’une maladie qui provoque le dépérissement des arbres Kauri (Dieback Disease, un microbe transporté sur les semelles des chaussures par les touristes ou les locaux).
Rock Lion
Il s'agit d'une formation naturelle en pierre qui sépare les plages de Piha Nord et Sud. D'origine volcanique, elle a été érodée pendant ses 16 millions d'années d'existence. Elle est ainsi nommée en raison de sa ressemblance frappante avec un lion mâle couché, vu du côté du rivage. Le rocher est immédiatement visible pour les visiteurs qui descendent le long de la seule route d'accès à la plage. Sa célébrité est répandue non seulement à Piha, mais aussi sur toute la côte ouest d'Auckland en général. Lion Rock a figuré sur des timbres dans le passé; et en décembre 1919, un mémorial y a été érigé en l'honneur des soldats locaux ayant servi dans le corps d'armée australien et néo-zélandais (ANZAC) pendant la Première Guerre mondiale.
Maîtres-nageurs à Piha
Deux unités de maîtres-nageurs surveillent la plage toute l'année, de mai à octobre. Celle dénommée ‘Le Piha Surf Lifeguard Club’ a fait l’objet d'une émission télévisée intitulée ‘Piha Rescue’ qui a été diffusée en 12 saisons pendant 14 ans sur la chaîne principal de télévision nationale. Cette émission présentait les actions des sauveteurs, et éduquait le public en matière de sécurité sur les plages, de courants marins et de respect des couloirs de nage.
United North Piha Lifeguard Service est responsable de la section de plage au nord de Lion Rock. Les deux clubs de sauvetage proposent des zones de patrouille désignées par des drapeaux rouges et jaunes, comme c'est la coutume avec Surf Life saving en Nouvelle-Zélande et dans de nombreux autres pays.
Les courants maritimes
Les courants au large de cette partie de la côte sont très imprévisibles et peuvent changer de sens sans avertissement. Malheureusement, ils font plusieurs victimes chaque année, malgré les efforts désespérés des maîtres-nageurs. La plupart des noyades se produisent toutefois après la fin de l'horaire de surveillance; nombre d'entre elles concernent des pêcheurs sur les falaises, qui portent des vêtements lourds et qui, s'ils tombent, sont emportés par les vagues extrêmement fortes. De plus, depuis 1992, six personnes ont disparu dans la région de Piha sans laisser de traces, dont le cas le plus récent est celui d'un adolescent français; on pense qu’ils se sont noyés. En raison de la force extraordinaire des courants, il est difficile, voire impossible de se baigner à Piha; les maîtres-nageurs conseillent aux touristes de ne s'aventurer dans la baignade que s'ils sont très confiants dans leurs capacités et de nager uniquement dans le périmètre délimité par les drapeaux rouge et jaune et pendant les heures de patrouille. Cependant, la plage est aussi célèbre pour les surfeurs du monde entier; ce sport spectaculaire a été introduit en Nouvelle-Zélande en 1958 par deux maîtres-nageurs et surfeurs californiens, Bing Copeland et Rick Stoner.
Les forêts de la côte et les symboles de la Nouvelle-Zélande
La forêt côtière qui entoure la plage présente une grande variété d'arbres; la grande majorité d'entre eux sont des Pohutukawa, des arbres indigènes également connus sous le nom d'arbres de Noël de Nouvelle-Zélande, qui fleurissent en rouge vif à la période de Noël.
Tui, Kauri et Fantail
Et des jeunes arbres Kauris commencent également à réapparaître autour de Piha, dans des zones strictement protégées. Mais Piha abrite aussi de nombreux oiseaux natifs de la Nouvelle-Zélande, tels que le Kererū, le célèbre pigeon des bois. Dans ces endroits, comme dans de nombreuses régions de Nouvelle-Zélande, des opérations de lutte contre les nuisibles (opossums et rongeurs) sont régulièrement menées pour encourager le retour d'un plus grand nombre d'oiseaux indigènes dans ces forêts. Lors de vos promenades dans la région, vous verrez des oiseaux tels que le Fantail (Piwakawaka), le Tui et le Pukeko.
Tui (à gauche), arbre Kauri (au centre) et Fantail Bird (à droite)
Ponga
Appelée‘ Ponga’ par de Maoris, la fougère argentée est un symbole néo-zélandais que l'on retrouve sur les maillots de nos équipes sportives nationales, comme l'équipe nationale de rugby des All Blacks. Elle n'existe à l'état naturel qu'en Nouvelle-Zélande où la forêt tropicale humide qui entoure Piha est un endroit idéal pour que ces arbres poussent sans être dérangés.
Attention, on tourne!
Le site de Lion Rock et les plages de sable noir de Piha ont été utilisés dans de nombreuses séries télévisées et publicités locales et internationales. Des séries comme Power Rangers et Shanara Chronicles ont été tournées à Piha, tout comme la série télévisée australienne ‘800 mots’. Piha Beach a même été la plage de Normandie dans le film de Tom Selleck ‘Ike: Countdown to D-Day’ (traduction : Ike: le compte à rebours du jour J)!
Commençons notre voyage à Piha
Nous arrivons sur la seule route d'accès qui y mène; bien sûr, elle s'appelle Piha Road (en passant, j'ai toujours apprécié la simplicité des noms britanniques). Près de la descente vers la plage, elle change de nom et devient Seaview Road, puis, vite après, la route se divise en Marine Parade Road South (à gauche) et Marine Parade Road North (à droite). Comme nous voulons aller à la plage et que les enfants veulent se baigner, nous prenons la rue à gauche; cela nous mène à la promenade qui longe la plage. Pour y accéder, il faut marcher une minute parmi les dunes de sable. Celles-ci sont toujours en cours de reconstruction et abritent des populations protégées de Pétrels, un oiseau magnifique qui fait l'objet d'un programme de récupération agressif après avoir frôlé l'extinction.
La talazo-thérapie sur la plage
La plage de sable noir du sud est située entre le rocher du Lion et l'île de Taitomo; il s'agit d'une petite plage de sable fin sans rochers. Le fond marin est le même qu'ailleurs à Piha; toutefois, il est très risqué de nager, mieux vaut faire du surf à cause des puissantes vagues. Les enfants comme les adultes peuvent s'amuser dans cette eau magnifique lors d'un rituel appelé talazo-thérapie: il s'agit d’immerger ses jambes jusqu'à la taille et de laisser les vagues venir se briser sur le corps. En été, lorsque l'eau est à la bonne température, cette activité est un plaisir et les vacanciers restent dans l'eau pendant des heures. J'ai visité cette plage de très nombreuses fois en famille, et sortir les enfants de l’eau s’apparentait à une course d'obstacles!
Le plaisir des touristes étrangers
Ici aussi, nous avons vu des vacanciers étrangers admirer la plage, la baie et les rochers avec émerveillement. Les photos qu’ils ont prises leur rappelleront cet endroit magnifique, même si vous êtes simplement devant votre ordinateur ou sur votre téléphone.
Coquilles Saint-Jacques en abondance
Sur les flancs de l'île de Taitomo, il est possible d'admirer les étoiles de mer et de cueillir des coquilles Saint-Jacques, dans la limite de 50 par personne. Nous devons toutefois souligner leur abondance, ce qui permet à ceux qui veulent goûter à ces délices culinaires, connus sous le nom générique de fruits de mer, de le faire sans aucun souci.
Les étoiles de mer
Les enfants courent d'une dune à l’autre, émerveillés par la multitude de créatures et de plantes qu’on y trouve. Ils peuvent voir des centaines de coquillages dans des nurseries ad hoc et aussi du plancton, beaucoup de plancton. Cela s'appelle varech; ce sont des algues jaune brunâtre qui forment de véritables forêts là où l'océan envoie ses vagues s’échouer sur la plage large comme une main grand ouverte.
Corne d'abondance
Les étoiles de mer sont attachées aux roches volcaniques par centaines. Elles s'adaptent facilement à toutes les surfaces, en particulier aux roches poreuses. Cette véritable corne d'abondance bénéficie d'un emplacement idéal, d'un ensoleillement constant et d'une position aérée, en contact permanent avec les eaux de l'océan Pacifique.
Taitomo Island, la baie paradisiaque de Piha Beach
L'île de Taitomo est la seule parcelle de terre de la côte ouest appartenant à la tribu Te Kawerau a Maki (iwi). Son nom fait référence au passage à travers d’une roche, une sorte de caverne. Ce passage est spectaculaire et est utilisé par les pêcheurs pour accéder aux dangereuses falaises. Rabbit Island (l’ile du Lapin) ou Camel Rock (l’ile du chameau) sont les noms donnés par les premiers colons l'appelaient en raison de son aspect particulier. Il y a très peu de végétation sur l'île de Taitomo, à cause de sa position constamment balayée par le vent et les embruns salés; cela la rend très altérée et érodée. Les principales espèces naturelles sont les herbes côtières et on y retrouve aussi l'arbre Pohutukawa, qui n'existe pas à l'état naturel, mais qui a été planté par les habitants. Vous devez savoir que Taitomo est le point terminus du Piha Beach au sud, pendant que Lion Rock, c’est le même au nord. Ces deux sites, qui se complètent l'une l'autre, confèrent son paysage particulier à cet endroit magnifique.
La cascade Kitekite
À environ deux kilomètres à l'intérieur des terres, sur la Glen Esk Creek, se trouve la cascade de Kitekite; bien qu'elle ne soit pas très grande, elle est très pittoresque. Le nom de la cascade est très probablement une erreur d'orthographe dans la langue Te Reo Maori; on pense que le nom original était Ketekete, ce qui se traduirait par un ‘click’ (le ‘click’ d'une sécurité d'arme à feu qu'on a fait sauter avant de l'utiliser). Notre itinéraire commence à la fin de Glen Esk Road, où nous devons suivre une procédure de nettoyage: aucune goutte de terre ne doit entrer ou sortir de la zone (par souci de protection des arbres Kauri menacés par une maladie – voir ci-dessus). Nous observons le vieux tronc de Kauri à l'entrée, en notant la taille des arbres qui ont été abattus lorsque la scierie de Piha était en activité. La plate-forme en bois qui y mène à la cascade a été modernisée et rouverte en 2019. L'idée est de rester sur cette piste en bois traité pour protéger nos précieux Kauris. Au fur et à mesure que nous montons vers la cascade, l’aspect du buisson change.
La forêt de Waitākere reçoit beaucoup de pluie, ce qui la rend luxuriante, presque tropicale, et pleine de toutes sortes d'arbres, d'arbustes, de fougères et de mousses. La cascade de Kitekite est en fait une belle succession de petites cascades. La baignade est possible en toute saison (bien que recommandée en été) dans une piscine de type bassin située juste au-dessus de la cascade. Au pied de celle-ci se trouve une aire de pique-nique abritée, très appréciée des familles et des promeneurs estivaux. Il y a un autre bassin entre les chutes supérieure et inférieure, mais il est fermé en raison d'une maladie affectant les arbres Kauri. À environ 2 km à l'intérieur des terres, sur la rivière Piha, se trouve un petit canyon, et à 1 km au sud de South Beach se trouve ‘The Gap’, qui, à marée basse, constitue un autre lagon.
Vers Te Waha point
Il nous reste encore un trajet à faire avant de retourner nous prélasser sur la plage. Nous suivons la route vers la plage nord, jusqu'à quelques grottes. De temps en temps, surtout quand la marée est haute, l'eau remonte la plage, inondant les grottes et emportant le sable noir imbibé de ferrites. Nous entamons ensuite une ascension légère à travers une forêt dense, où c’est la fraîcheur qui domine, en suivant la falaise qui grimpe en hauteur. De temps en temps, quelques trous dans le feuillage nous montrent, dans toute sa splendeur, la plage nord de Piha, avec Lion Rock au loin.
Une fois arrivés au point le plus haut, la vue est à couper le souffle. À gauche comme à droite, tous les petits bonheurs de la vie s'effacent devant la splendeur absolue. L'océan sans limites, les plages de sable fin, le soleil généreux et la brise qui nous embrasse les joues sont autant de récompenses pour les randonneurs qui atteignent ce point magnifique. En regardant vers l'océan, on distingue à gauche la plage de Piha et à droite la célèbre plage ‘’White’s Beach’. Il s'agit d'une petite plage que l'on aperçoit depuis Te Waha Point. Auparavant, elle a été le site de l'un des forts Māori; aujourd'hui, ce petit promontoire, entouré de falaises abruptes, abrite les oiseaux Pétrels à face grise, qui nichent dans la terre autour des racines de Pohutukawa.
Se rendre à la plage White’s Beach
Cette plage est accessible soit la piste Laird Thomson Track, qui part de Kohunui Bay à l'extrémité de North Piha, ou par la promenade Marawhara Walk (entrée par North Piha Road, en face du camping North Piha Campers' Club). Cette promenade rejoint ensuite la piste White's Beach Track, qui monte assez rapidement jusqu'à Anawhata Rd. La baignade y est interdite car il n'y a pas de maîtres-nageurs. Il reste toutefois l’option de défier cette interdiction, à vos risques et périls, même quand le temps est parfaitement calme.
Petit cours d’histoire
La plage porte le nom de Francis White, un forgeron dont le fils Francis a négocié l'achat d'une grande partie des terres de la côte ouest auprès de tribu Te Kawerau a Maki. En 1861, Francis Francis a obtenu une concession de la Couronne de 600 acres au nord de Piha. Il espérait probablement récolter tous les Kauris de la région; cette entreprise a échoué et les arbres ont été laissés sur pied très probablement en raison de la difficulté de transporter les troncs au-delà de cette zone.
Sur les traces d'Edmund Hillary
Le terrain de White's Beach a été acheté par Jim Rose à HA Mobbs en 1925. La fille de Jim, Louise, a épousé Edmund Hillary, le premier homme au monde à avoir gravi l'Everest. Sir Edmund Hillary a effectué une grande partie de son entraînement physique en parcourant les sentiers côtiers. Aujourd'hui, un long sentier, appelé Hillary Trail, commémore ce pionnier de l'alpinisme. Le simple fait de penser que vous avez parcouru certains des sentiers empruntés par Sir Edmund Hillary peut être une source de fierté. Enfin, ajoutons que Te Waha Point a été offert par Jim Rose au parc régional de Piha en 1960.
En guise de conclusion
Les photos, les expériences personnelles et les témoignages des touristes et de la population locale aboutissent à une conclusion extrêmement simple: si vous en avez l'occasion, si vous vous rendez un jour en Nouvelle-Zélande via Auckland, vous devez inclure Piha dans votre liste de visites incontournables. De telles merveilles, par une claire journée d'été, raviront votre âme et vous feront tomber amoureux de ce merveilleux pays. Dans le cas où vous ne l'aimeriez pas déjà!
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