Pour nous, Angelo et George, le Massif Retezat est et restera à jamais la montagne de nos cœurs. Deux fois par le passé en 1988 et 1991, nous l’avons traversé et nous y avons séjourné plusieurs jours. Nous avons appris à aimer et respecter la Montagne; là-bas, nous avons connu et gravé ses règles et enseignements dans nos têtes et nos cœurs. RETEZAT nous a marqués pour toujours: il est la source pour une bonne partie de ce nous avons réalisé dans nos vies et ce que nous faisons encore de nos jours. De ce que nous sommes devenus pendant toutes ces années et ce que nous sommes aujourd’hui. En 2010, moi, Angelo, j’ai voulu la faire connaitre à mon fils ainé, Radu. Je vais vous raconter l’histoire de notre voyage.
Vers le massif
Pour y aller, premièrement nous devons nous rendre dans la ville de Petrosani à environ 6 heures de route de Bucarest, la capitale de la Roumanie. D’ici plusieurs trajets permettent d’accéder au Bucura Lac (Lacul Bucura, en original) à 2041 mètres d’altitude. Il est situé au plein cœur du massif et la seule zone où il est permis de camper s’y trouve; de plus, il est le point de départ des plus spectaculaires randonnées. Pour y arriver, nous avons commencé par faire en voiture le trajet Petrosani - Câmpul lui Neag - Buta Chalet (Cabana Buta, en original). La route entre Buta et Câmpul lui Neag (un village pittoresque de montagne avec plusieurs gites) peut être parcouru aussi à pied par un sentier balisé. En 1988, George et moi, nous l’avons fait à la fin de notre voyage; le trajet a été long et fatiguant et, même si le paysage est beau, ce n’est rien ou très peu par rapport avec ce qu’on a vu et vécu dans le massif. Mais pour ceux qui voudraient avoir Buta comme point de chute, c’est bon.
Jour 1: Buta – Bucura. Durée: 7 heures 30.
Bon à savoir: Buta est relié à Bucura par un sentier balisé «croix rouge». La durée du trajet est d’environ 6.00 heures, en incluant les pauses pour admirer la nature, les montagnes et prendre des photos. Côté technique, iI est facile au début pour devenir modéré, voir difficile sur certains passages, à l’approche du Bucura. Physiquement, c’est difficile, car il y a environ 6 kms à parcourir et une différence d’altitude de plus de 500 mètres. Une fois arrivés au Buta, je regarde autour de moi et trouve que le bâtiment et ses environs sont comme dans mes souvenirs.
Souvenirs
Plusieurs minutes passent pendant que je me rappelle pour Radu du temps quand nous y sommes venus 22 ans auparavant. Nous étions à la fin de notre voyage, après avoir vécu plusieurs jours au cœur de massif. On était jeunes et tellement heureux, car nous avions fait des magnifiques randonnées dans le magique cœur de pierre du RETEZAT. Hélas, nous avions aussi faim et on a pu trouver seulement quelques biscuits un peu moisis. Nous nous sommes considérés chanceux, car, dans ces temps-là nous manquions de tout et de la nourriture en premier – les joies de vivre sous le joug d’un régime communiste. Heureusement aujourd’hui, la Roumanie n’est plus un pays communiste et, donc, nous avons pu goûter un délicieux gâteau fait maison. De quoi nous donner de l’énergie pour la route qui va s’en suivre.
Notre objectif pour la journée: Bucura. Au début, nous marchons sur un sentier de terre, entourés par des herbes et des grands arbres. Nous montons en altitude, mais très doucement. Au fils du temps, le chemin commence à être parsemé de plus en plus de cailloux, les arbres se font plus petits et les rochers commence à apparaître; on s’approche du ‘cœur de pierre’.
Le magique cœur de pierre du Retezat
Environ 3 heures plus tard, on atteint la place nommée «Poiana Pelegii». Dans mes souvenirs, c’était juste une clairière avec une belle vue sur quelques sommets magnifiques du RETEZAT. Aujourd’hui, nous avons la surprise de découvrir qu’une route a été tracée jusque-là et que des voitures s’entassent dans un parking sauvage. D’ici c’est encore plus facile à accéder au Bucura. Nous y avons fait un arrêt de plus pour prendre notre déjeuner et admirer les montagnes où nous irions dans les journées suivantes. Hélas, les nuages font leur apparition, de plus en plus gros, de plus en plus lourds et pleins d’eau.
Hors de question qu’on renonce!
J’évoque l’option de revenir au Buta que Radu rejette fermement en disant «On va jusqu’au but, papa. Hors de question qu’on renonce». Et nous partons vers Bucura sur un chemin composé de plus en plus des pierres et rochers; en allant vers les hauteurs, de plus en plus d’arbres, de sapins laissent la place à leur cousin, le buisson sapin. Et le coup de semonce de la pluie vient sous la forme de tonnerres et de foudres. Donc, les parapluies sont de sortie.
Et c’est à ce moment-là que nous rencontrons un groupe de quatre gars venus de Poiana Pelegii pour passer deux jours à Bucura. Peu préparés pour la montagne par un temps comme ça, ils étaient effrayés et avançaient encore plus lentement que nous.
Petit aparté: d’après les règles de la montagne, tous les randonneurs sont des amis. Nous nous disons «bonjour» et sommes ouverts pour se parler, pour échanger. S’il y a quelqu’un dans le besoin, nous devons lui donner toute aide appropriée en mesure de nos capacités.
Donc, nous allons leurs parler et on se met d’accord de continuer la route ensemble dans le format spécifique de déplacement sur les sentiers de la montagne, en colonne.
Radu, le balaye
Etant le plus expérimenté, je prends la tête pour assurer le bon suivi du chemin, pour montrer aux autres la manière la plus appropriée d’aborder les passages les plus difficiles, par où et comment mettre les pieds. Radu, le plus expérimenté du groupe après moi, prend la dernière place; il est «le balaye», celui qui doit veiller que personne ne s’égare pas et/ou ne reste derrière, au risque de se perdre seul dans la nature. En échange, les gars nous aident en portant nos sacs à dos qui sont lourds, chargés de vivres pour plusieurs jours. La pluie tombe à flots; elle va s’arrêter après un temps qui nous semblera infini, mais qui n’était que moins de deux heures pour de vrai. Et peu de temps après, on LE voit: lui, le ROI, le plus grand lac du massif. Bucura Lac.
L'eau bouillante, au lieu du chocolat chaud
On y trouve la zone délimitée pour camper, mais aussi un Refuge. Nous apprendrons très vite qu’il est le siège d’une équipe de sauveteurs en montagne qui doivent se tenir prêt à intervenir le cas échéant. Ce qui semble être nécessaire plutôt fréquemment d’après ce qu’ils vont nous dire. Un changement de temps où George et moi sommes venu par ici; quand il n’existait rien de tout ça sauf la nature sauvage, indomptée. Quand seulement des randonneurs expérimentés et bien préparés y arrivaient. La fin de la journée nous trouve en buvant des chocolats chauds préparé par Radu. Qui, probablement à cause de la fatigue, a dû se tromper en calculant le dosage, car, dans les faits, il n’y a que de vagues traces de chocolat dans les tasses d’eau bouillante. Pas de soucis, nous nous consolons en disant que c’était tout ce dont on avait besoin pour se réchauffer après la pluie froide que l’on a subi sur la route. Fatigués, mais fiers de nous, de notre victoire contre la pluie, nous nous endormons tôt pour être prêt pour une nouvelle balade le deuxième jour.
Jour 2: Bucura – Peleaga – Bucura. Durée: 4 heures 30.
Bon à savoir: le Peleaga Sommet (Vârful Peleaga, en original) avec ses 2509 mètres est le plus haut du Massif Retezat. Pour l’atteindre en partant du Bucura, il y a deux trajets à suivre qui s’unissent pour former un circuit. Le premier, balisé ‘croix jaune’, est modéré vers difficile, avec des montées plus ou moins abruptes et plusieurs passages où on doit effectivement grimper sur des rochers pour avancer. L’autre balisé ‘bande rouge’ est facile vers modéré; le sentier monte doucement sur un chemin en terre pour arriver en haut sur une crête où il y a quelques passages sur des amas de pierres.
Aux neiges éternelles
Seule cette dernière partie est difficile. Pour une meilleure expérience, nous vous conseillons de suivre ‘croix jaune’ pour aller et ‘bande rouge’ pour le retour. Notre journée commence par un entretien avec les sauveteurs qui nous donnent les infos météo de la journée: pluie attendue dans l’après-midi. Aussi, ils nous recommandent de choisir le trajet ‘bande rouge’ pour une randonnée plus facile. C’était mal connaitre Radu, qui a souhaité prendre l’autre. Une fois partis, Radu commence à s’éclater en grimpant sur les rochers qui se trouvent et se retrouvent sur notre route ou près d’elle. Et encore plus, car nous avons fait aussi un petit détour pour toucher/caresser une couche de neige éternelle, de celles qu’on trouve à plus de 2000 mètres d’altitude même dans l’été.
Pour nous, la durée de ce trajet a été de 2.30 heures car plus on montait, plus on avait des belles vues sur Bucura et les autres lacs avoisinants. Ce qui nous a carrément obligés à faire plusieurs pauses pour les admirer, pour s’émerveiller de toutes ces beautés se trouvant à la portée de nos yeux. Arrivé sur Peleaga, nous avons fait une pause de 10 minutes: un goûter, quelques photos et beaucoup de regards sur les montagnes qui nous entourent. Hélas, le brouillard qui avait commencé à s’étendre et les nuages qui s’amoncellent nous oblige à écourter notre pause là-haut.
Alerte pluie
Pour le retour nous prendrons le sentier balisé ‘bande rouge’, qui a comme particularité que tout du long, on peut voir Bucura (soit à droite pour aller soit à gauche au retour). Cependant, à un moment, nous sommes forcés de délaisser le sentier balisé pour un raccourci, une descente sur des pentes raides directement vers Bucura. Dangereux et non-recommandé, mais c’était une situation d’urgence, à cause de la pluie qui allée commencer sous peu et aussi de la faim qui avait commencé à nous tirailler le ventre. De plus, nous étions bien équipés, Bucura se trouvait toujours devant nos yeux et on ne pouvait pas se perdre. En moins d’une heure nous arrivons au campement, quasiment au moment quand la pluie commence à tomber pour ne s’arrêter que dans la soirée. Le reste de la journée passe dans la compagnie des autres randonneurs, à jouer aux cartes et parler de nos aventures dans les montagnes.
Avertissement
Nous voulons vous rappeler une autre règle de la montagne : la randonné doit être toujours faite soit sur un chemin balisé soit en utilisant les traces GPX (ou similaires) d’une application dédiée. Eviter à tout prix se déplacer à l’aveugle. Sous peine de se perdre.
Jour 3: Bucura – Tăul Agăţat – Şaua Retezat – Bucura. Durée: environ 8 heures.
Bon à savoir: dans le centre du Massif Retezat, il y a 8 lacs, Bucura et 7 autres. Il est possible de les visiter par le trajet intitulé ‘Le circuit des lacs’ (‘Circuitul lacurilor’ en original) balisé ‘point rouge’. Durée approximative: 5.00 heures, en incluant les nombreuses pauses que l’on doit faire pour regarder, s’émerveiller et photographier ces beautés-là. A la base, ça aurait dû être une journée pour parcourir ce circuit-là, pour me permettre de me retrouver dans des lieux très importants pour moi et pour montrer à Radu certains endroits ayant une place exceptionnelle dans mon cœur. La météo a prévu d’être clémente avec nous, donc nous sommes partis doucement sur le circuit. La montée se fait en douceur, le chemin est facile avec seulement quelques passages par des rochers. Radu est dans son élément et, quand il trouve qu’il n’y a pas suffisamment de pierres à grimper sur notre chemin, il n’hésite pas à faire un petit détour pour une petite escalade. Et nous arrivons dans un point d’où on a une belle vue sur le ‘Lac Lia’ (Lacul Lia, en original). Par sa forme triangulaire, il se différencie des autres lacs…
Chez Lia et Tăul Agăţat
Il est très cher pour moi: tant en 1988 qu’en 1991, George et moi, nous y avons campés. On a bu sa l’eau et c’était le point de départ pour monter le sommet Retezat en 1988 et Peleaga en 1991. Là, on a fait des feux de camps, chantés des chansons ‘de montagne’ et passés des heures et des heures à regarder et admirer les pierres et les rochers tellement spécifiques du Massif Retezat. Une fois des anecdotes de notre temps passé là-bas racontés à Radu, nous nous remettons en marche en suivant le ‘point rouge’; nous passons à côté de plusieurs lacs, nous observons un peu de loin un autre. Nous accordons quelques minutes au chacun d’entre eux en les contemplant comme on admire aussi les rochers qu’on rencontre sur notre chemin. Nous changeons de trajet en passant sur le ‘triangle rouge’ pour atteindre 'Tăul Agăţat', un lac magnifique, dont une partie est bordé par la montagne.
C’est ici que l’on fait la rencontre avec un groupe formé par deux couples de jeunes qui, eux aussi, sont gravement amoureux des montagnes, tout comme nous. La fusion avec eux est presque instantanée et nous les rejoignons pour aller vers le sommet Retezat. Pour y arriver, nous allons suivre le sentier balisé ‘bande jaune’ qui relie Bucura à Retezat. Nous montons parfois doucement, parfois un peu plus abrupt, jusqu’à atteindre la crête située au-delà de ‘Tăul Agăţat’. Tout en respectant la règle de déplacement en colonne, on continue notre route sur un chemin bordé d’un côté que de l’autre par l’abys.
Les histoires de la montagne
Cependant, l’atmosphère est bon enfant et nous nous racontons des anecdotes, des histoires de montagnes, tout en criant les uns sur les autres; il n’est pas possible de s’entendre autrement. Emerveillés par les montagnes qui nous entourent et bien disposés grâce aux liens tissés entre nous, on ne voit pas le temps passer et nous sommes déjà arrivés en 'Şaua Retezatului' (en original). D’ici une montée abrupte et difficile permet d’atteindre Retezat. Hélas, le temps commence à changer, les nuages s’approchent de nous et la visibilité n’est plus la même. Nos amis ne renoncent pas de monter jusqu’à là-haut, mais Radu et moi, nous choisissons de rester en bas. C’est la troisième journée de randonnée pour nous, la fatigue commence à se ressentir, le chemin de retour est long et avec beaucoup de passages difficiles. En les attendant, nous mangeons et nous nous reposons pour gagner des forces pour le retour. Il est sans histoire, on a pris le chemin le plus court pour arriver au Bucura le plus vite possible; même comme ça, la pluie nous a rattrapé et on y arrive mouillés et fatigués. Le repas du soir nous l’avons pris à moitié endormis.
Jour 4: autour de Bucura. Durée: 1 heure 30.
Journée de repos tellement nécessaire après les trois premiers jours pleins d’efforts et de découverts/redécouverts des somptueuses montagnes du RETEZAT et de ses majestueux lacs. La journée étant plutôt ensoleillée, nous allons profiter pour mettre à sécher les vêtements et les chaussures de randonnée tant mouillées par les pluies des jours précédents. Mais, ‘jour de repos’ ne veut pas dire ‘rester scotché auprès de la tente’, non; nous nous promenons autour de Bucura, ce qui n’est pas une mince affaire, étant donné qu’il est grand de 9 hectares et la zone est parsemée avec des cailloux et de rochers. Bien sûr, on ne rate pas l’occasion de nous en mettre plein les yeux, les images des montagnes qui l’entourent le plaçant dans une sorte de cuvette.
La musique de la montagne
L’autre partie de la journée, nous la passons avec nos amis d’hier; on se déclare comme étant tous des ‘montagnards’, dans le sens de ‘gens qui aiment fortement la montagne et adorent y faire des randonnées’. Nous racontons des histoires des randonnées passées et parlons de celles à venir. En discutant de la musique, il se trouve que nous aimons tous le ‘métal’ et convenons que les ‘montagnards’ n’écoutent que ça (en plus des chansons des montagnes, bien sûr). C’est à ce moment-là que Radu annonce directement ‘Moi, je suis un montagnard; donc je vais aimer le métal. Papa, je veux que tu m’apprennes’. Saut dans le temps : en 2020, c’est Radu qui me conseille d’écouter son groupe préfère Insomnium (groupe finlandais de ‘death métal mélodique’); et ce texte a été écrit en écoutant leurs tubes. La boucle est bouclée: le maître d’hier est devenu le disciple d’aujourd’hui, pendant que le disciple est le maitre. La fin de la journée est triste: la pluie a recommencé à tomber à flots. Dépités, après avoir consultés les sauveteurs pour la météo prévue pour les jours suivants, nous prenons la décision de terminer notre voyage et de rentrer à la maison. Demain, c’est la…
Jour 5: Bucura – Curmătura Bucurei – Cabana Genţiana – Cabana Pietrele. Durée: 5 heures environ.
Bon à savoir: pour sortir du massif, nous avons choisi le sentier qui relie Bucura à ‘Pietrele Chalet’ (Cabana Pietrele, en original), 1480 mètres, d’où nous pouvons rejoindre Petrosani en voiture. Balisage ‘bande bleu’; la durée: environ 5 heures, incluant les pauses pour admirer une dernière fois les majestueuses montagnes, pour prendre les dernières photos et se rappeler les moments magiques passés là-haut. Sauf une petite montée au début, on descend pour tout le reste du trajet; due à plusieurs passages sur des rochers, sur des amas/entassements de pierres, on apprécie la difficulté de trajet comme ‘modérées’. Le matin, un peu triste, nous levons le camp, disons ‘Au revoir’ à nos amis et aux sauveteurs et partons vers Pietrele.
Au revoir, cher ami!
Premier arrêt: ‘Curmatura Bucurei’, la crête qui relie les montagnes Peleaga et Retezat et surplombe Bucura, à qui nous faisons un dernier ‘coucou’, avant de commencer la descente vers Pietrele. Nous marchons lentement, avec beaucoup d’arrêts pour prendre des photos et regarder les belles montagnes que l’on laisse derrière nous. Petit à petit, la végétation avoisinante change, les buissons de sapin spécifiques aux altitudes de plus 1700 mètres laissent place aux arbres. Seulement les rochers et les amas de pierres où l’on doit marcher dessus pour avancer nous rappellent que oui, nous sommes encore dans le RETEZAT. Quelques heures plus tard, on atteint ‘Gentiana Chalet’ (Cabana Gentiana, en original). Une vraie surprise pour moi, car elle n’existait pas pendant mes précédents voyages en Retezat; il y avait seulement un banc en bois pour se reposer, pour récupérer des forces et le souffle après une montée éreintante en venant de Pietrele. Mais le responsable nous offre une explication: Pietrele a perdu son âme de ‘chalet de montagne’ se transformant en une sorte d’hôtel; donc, il y a beaucoup de ‘montagnards’ qui préfèrent y venir pour se loger. De plus que la montée épuisante qu’on a déjà évoquée ci-dessus fait le tri. Et pour nous, c’est le temps d’un dernier repas dans la montagne, suivi d’une dernière descente, celle vers Pietrele, et une dernière pluie qui s’abat sur nous avant d’y arriver.
En attendant la voiture qui nous amènera au Petrosani, un ultime regard vers RETEZAT et une promesse solennelle: ON Y REVIENDRA. Prochainement: 'La Revanche'.
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