Admiré par beaucoup, envié par un plus grand nombre encore, il est sans doute une sorte d'"étoile polaire" de la réussite moderne. Impossible à l’ignorer. C'est l'homme qui semble jouer au Monopoly dans la vraie vie, rachetant des entreprises, colonisant Mars (en théorie, du moins) et transformant des idées folles en réalité, comme s'il disposait d'un "code de triche" dans le jeu de la vie.

Admiré? Évidemment. Qui ne voudrait pas être Elon Musk, ce Houdini de la technologie qui semble toujours échapper aux pièges de l'impossible? Il symbolise le progrès et le rêve de transformer le fantasme en réalité. On regarde avec fascination le moment où il lance des fusées dans l'espace, comme on envoie des SMS, et l'on se dit : "S'il peut le faire, nous aussi nous pouvons le faire!" Puis nous retournons à notre café au bureau et acceptons le fait que nous n'avons peut-être pas encore trouvé le "bouton magique". Envieux? Assurément. Les gens sont des êtres émotionnels et la réussite des autres peut parfois les provoquer des brûlures d'estomac équivalentes à une généreuse portion de chili. Il est difficile de ne pas regarder Elon, dont la fortune semble croître plus vite que la vitesse de l'internet de Starlink, sans ressentir une légère (ou plus intense) frustration. Après tout, il ne se contente pas de jouer dans la ligue des milliardaires, il semble en plus écrire les règles du jeu au fur et à mesure. Cependant, il faut le reconnaître: Musk est un paradoxe ambulant. Un homme qui construit des voitures électriques pour sauver la planète, mais qui possède un parc automobile personnel qui ferait pâlir d'envie n'importe quel amateur de moteurs à explosion. Il fait le salut «nazis», ou peut-être «Romain», mais il est aussi un peu l'Iron Man de notre époque. Même s'il dirait probablement que Tony Stark n'est qu'une version plus pauvre d'Elon Musk s'il vous le lui demandait. En bref, il est plus qu'un homme, c'est un phénomène culturel. C'est le personnage principal d'un film en cours sur l'ambition et l'innovation, avec une bonne dose de controverse en prime. Qu'on l'apprécie ou qu'on l'envie, il est indéniable que sa présence rendrait la vie infiniment moins ennuyeuse. Depuis un certain temps, la relation quasi symbiotique entre Elon Musk et le président Donald Trump semble atteindre un point de saturation, qui pourrait même devenir dérangeant pour "l'homme au bouton rouge". Musk, avec son énergie débordante et son insatiable appétit d'attention, parvient presque à éclipser Trump, ce que peu de gens auraient cru possible. C'est comme si Elon était devenu une ombre si imposante que même l'ego proverbial du président en semble dépassé. Et ce n'est pas peu dire, car Musk semble faire Trump plus petit sur tous les plans. L'argent? Oui, et bientôt, le "Maitre du Fusée" pourrait gagner plus d'argent que Trump n'en a jamais rêvé — et, dans son style caractéristique, il en parlera probablement sur Twitter (ou X, selon le nom qu'il donne à l'application à ce moment-là). La notoriété? Presque certainement coché. Les mémés et les controverses sur l’Internet? Il est déjà champion du monde à ces épreuves. Cette dynamique est fascinante: Trump, habitué a dominer toutes les conversations, semble être devenu un simple "personnage secondaire" dans la saga Musk. Qui aurait pu penser qu'un homme qui lance des fusées dans l'espace et joue à coloniser d'autres planètes pourrait devenir plus "présent" que Trump, même sans être candidat à quoi que ce soit? Si les choses continuent à ce rythme, il n'est pas exclu qu'Elon dépasse le Donald dans son domaine de prédilection: les scandales. D'ailleurs, le fait qu'Elon Musk semble embrasser les controverses aussi naturellement qu'il respire risque d'agacer encore plus Trump. Après tout, qui d'autre pourrait oser lui ravir le titre d'homme le plus polarisant de la planète? À chaque pas, Musk s'affirme comme une force de la nature — ou plutôt comme une fusée qui non seulement vole vers les étoiles, mais semble déterminée à éclipser toutes celles qui l'ont précédée. Et pour Trump, cela ne se limite pas à un haussement de sourcils: il s'agit probablement d'une dépression nerveuse. Récapitulons: Musk est un véritable cocktail Molotov des temps modernes. Il est aussi polarisant qu'un débat sur l'ananas et la pizza, aussi intelligent qu'un superordinateur en chaussures, jeune (relativement, mais son énergie donne l'impression qu'il boit l'élixir de vie), obscènement riche et, pour que le tout soit complet, extrêmement proche de son ami, l'homme le plus "fort" de la planète. Musk et Trump semblent être les deux extrémités d'une même pièce dorée, excessivement polie par leur propre ego. Des grandes gueules? Assurément. Orgueilleux? De toute évidence, ils portent tous deux leur ego comme une robe royale. Peuples redoutant leur présence? C'est un euphémisme. Ils ne se contentent pas de flotter sur leur argent, ils naviguent sur des yachts opulents construits sur les vagues du capitalisme. Mais soyons honnêtes: sont-ils vraiment dans le même bateau? Difficile à dire. Ils ressemblent plutôt à deux grands requins blancs qui se seraient retrouvés par hasard dans le même aquarium. Chacun veut être le plus grand, le plus rapide, et bien sûr, le prédateur le plus admiré. Que se passera-t-il lorsque ce bateau symbolique commencera à grincer sous le poids de leur ego? Eh bien, ils essaieront probablement chacun de transformer leur flottement en spectacle, en postant en direct sur Twitter (ou X) pendant qu'ils construisent un nouveau bateau à partir des restes du bateau d'origine. Enfin, laissons-les profiter de leur amitié tumultueuse pendant que nous regardons la scène de loin. Après tout, qu'y a-t-il de plus divertissant dans un monde de riches et de puissants que de voir deux étoiles super-géantes essayer de se surpasser l'une l'autre? Nous pourrions découvrir à la fin que leur bateau ne faisait pas que grincer, qu'il n'était même pas sur l'eau. Qu’il était garé quelque part sur Mars.
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