«Je veux la Roumanie. Si elle nous tombe dans les bras, on gagne rapidement l’Ukraine et la route vers l’Ouest sera grande ouverte». Vladimir Poutine en s’adressant à ses hommes de main.
Notre Thèse: Cette année, la Roumanie tiendra toutes ses élections: locales et européennes (en juin), présidentielle (en septembre) et parlementaires (en décembre). Vladimir Poutine a besoin qu’elles soient gagnées par des gens/partis qui lui sont favorables. S’il arrivait à atteindre cet objectif, la chute de l’Ukraine serait proche et un boulevard vers le centre (et l’Ouest) de l’Europe s’ouvrirait. Heureusement (pour nous, pour l’Occident), c’est peu probable. On va vous parler de tout ça ci-dessous.
Mise à Jour Du 10 Décembre 2024.
Cela est nécessaire au vu des événements passés, notamment à partir de juin 2024. Premièrement, les élections locales, pour le Parlement européen et pour le Parlement de Roumanie, ont eu lieu. Chaque scrutin a été gagné avec une grande majorité par les forces proeuropéennes (PNL-PSD, USR, candidats indépendants). Les forces dites ‘souverainistes’, qui n'étaient en fait que les marionnettes de la Russie/Poutine, ont perdu. Toutefois, une catastrophe a été évitée de justesse: la Cour Constitutionnelle a annulé les élections présidentielles, vendredi 6 décembre 2024. Suite à cette décision, les élections présidentielles vont donc être reprises à leur début. La raison: Călin Georgescu, un candidat peu connu, avait remporté le premier tour et avait de grandes chances de gagner le deuxième tour, prévu le 8 décembre.
Clone de Zelea Codreanu
Mais, une fois arrivé en tête, le voile a été levé et beaucoup de gens ont découvert stupéfiés un candidat qui se posait en clone de Corneliu Zelea Codreanu, avec des influences tirées de Horia Sima et d'Hitler. En réalité, il est un laquais de la Russie de Poutine, avec pour mission de faire sortir la Roumanie de l’UE et de l'OTAN pour l’offrir sur un plateau à son maître. Bien sûr, les partisans de la Russie en Roumanie et ailleurs ont poussé des cris étourdissants accusant un ‘coup d'État’, une ‘attaque contre la démocratie’, un ‘vol des votes du peuple’. Cependant, nous vous disons très clairement ici, sur ce blog, que les candidats prorusses ne doivent pas être autorisés à participer. Quoi qu'en dise la loi, le principe le plus fondamental du droit prime sur les lois et même sur la Constitution est: la Roumanie doit être protégée de tous ceux qui ont l’intention de lui nuire. Si un candidat potentiel remet en question, directement ou indirectement, le statut de membre de la Roumanie au sein de l'UE, de l'OTAN et/ou de la coalition qui soutient l'Ukraine (composée de l'UE, de l'OTAN et d'autres pays du monde), il ou elle est la marionnette ou le laquais de la Russie ou de Poutine. Il ou elle doit donc être écarté(e) pour protéger la Patrie. C’est au Bureau Électoral Central et/ou à la Cour Constitutionnelle de le décider.
Soyons très clairs: la démocratie veut que le peuple décide qui sera président, pas que l'on vérifie et décide qui respecte les lois, la Constitution et les principes fondamentaux du droit. Ce n’est pas au peuple de punir ceux qui les enfreignent.
Scénarios Pour Le Scrutin Présidentiel
1. Le plus probable: 60-65%. Aucun candidat prorusse n’a été autorisé à se présenter. Le Bureau électoral central refuse de les inscrire, car leurs dossiers comportent des irrégularités. Leurs contestations sont rejetées par la Cour.
2. Le moins probable: 25-30%. Au moins un candidat prorusse parvient à se présenter. Pilonné par les médias et les autres candidats, il obtient un score faible.
3. L’improbable: 5-10%. Un candidat prorusse se qualifie pour le deuxième tour de scrutin aux côtés d'un candidat proeuropéen. Il est attaqué de toutes parts et obtient un score faible.
Cygne noir: un candidat prorusse se qualifie pour le deuxième tour avec de bonnes chances de gagner, voire il gagne l’élection présidentielle. La Cour Constitutionnelle annule le scrutin et tout commence à zéro.
Influence Russe Autour de la Roumanie
Disons en claire: La Roumanie est entourée par des voisins prêt à sauter dans les bras du Vladimir Poutine/la Russie; 1. Au Nord-Ouest, c’est la Hongrie avec son Viktor Orban qui l’a comme modelé/maître; 2. A l’Ouest, la Serbie. Les Serbes croient toujours qu’ils ont perdu Kosovo à cause de l’U.E. (pas à cause de leur conduite proche d’un génocide envers le people de là-bas) et sont convaincus que Vladimir Poutine les aidera pour récupérer Kosovo le cas échéant; 3. La Bulgarie au Sud. Le pays a été sous occupation turque pendant environ 700 ans avant d’être, soi-disant, libéré par les Russes (la guerre Russo-turque de 1877 – 1878.
Pour Info: la guerre a débuté par deux défaites successives encaissées par l’armée Russe et les Russes ont dû supplier la Roumanie d’entrer en guerre de leur coté; l’apport de l’armée Roumaine et, encore plus, de ses stratèges militaires – en tête avec le roi Carol, ex-officier Prusse - a été décisive pour gagner la bataille de Plevna; à la suite de la chute de Plevna, le front Turc s’est effondré et la guerre est gagnée par les Russes. Hélas, cette partie d’Historie est occulté dans le récit de cette guerre!). En dépit de la période charnière du communisme (imposé par les Soviétiques à la fin de la deuxième guerre mondiale) et de leur appartenance aux l’U.E. et OTAN, les Bulgares restent favorables aux Russes même aujourd’hui et n’hésiteront pas à s’aligner avec eux au cas où… Les autres voisins sont la Moldavie à l’Est (ancienne région Roumaine prise par l’Union Soviétique abusivement en 1940, aujourd’hui extrêmement pauvre et quasiment sans ressources et sans armée) et l’Ukraine au Nord, très dépendante de la Roumanie, dans les faits.
L’Ukraine Dépendante de la Roumaine? Oh Que Oui!
La Roumanie est essentielle pour l’Ukraine tant militaire qu’économique. 1. Militaire – Premièrement, la Roumanie a aidé l’Ukraine avec 15 (quinze) paquets d’armes. Deuxièmement, le gros des livraisons des armes vers l’Ukraine passe par la Roumanie (car la route par la Pologne, tellement invoquée/mise en avant, n’est que pour leurrer les Russes). Troisièmement, le futur de l’aviation ukrainienne dotée de F16 y se prépare (la formation des pilotes, les centres de réparations et les aérodromes de support et sauvetage). Et pour une fin «en fanfare», sachez que l’intervention française pour soutenir l’Ukraine va se faire à partir de Roumanie, si elle adviendra un jour (ce qui fera le sujet de notre prochain post); 2. Economique - beaucoup des marchandises ukrainiennes partent à l’export en passant par la Roumanie, d’autant que ni les routes terrestres ni les routes ferroviaires n’ont jamais été bloquées (à l’instar de la Pologne). Encore plus, à partir d’août 2023, l’Ukraine a commencé à envoyer des marchandises par la mer, en quantités grandissantes, en suivant une route qui passe par la zone maritime contrôlée par la Roumanie (ou les Russes se retiennent de conduire des attaques pour ne pas entrer en conflit avec un pays d’OTAN). Donc, pour faire tomber l’Ukraine et, par la suite, atteindre l’objectif principal: refaire l’Empire Russe /Soviétique dominant une bonne partie de l’Europe (comme avant de 1989), Vladimir Poutine devrait contrôler la Roumanie, comme dans le passé.
Roumanie Sous Le Control Des Russes ?
Oui. Plusieurs fois par le passé, les Russes ont exercés un contrôle plus ou moins serré sur la Roumanie. D’après la seconde guerre mondiale, ils ont même occupé le pays jusqu’à 1958, à partir de quand le contrôle s’exerçaient par personnes interposées. Leur règne a pris fin dans les années ’80, quand le dictateur Nicolae Ceausescu a consolidé suffisamment son pouvoir pour imposer sa propre politique. En décembre 1989, la « Révolution » (une révolte populaire contre sa dictature devenue insupportable déjà plusieurs années auparavant) l’a fait tomber et a ouvert la voie vers la démocratisation du pays. Hélas, les Russes en ont profité parvenant à la détourner avec l’aide de leurs fidèles, Ion Iliescu en tête de liste (qui, par la suite, est devenu Président et a fait tuer Ceausescu très vite, le jour de Noël 1989, pour l’empêcher de dévoiler que la Révolution eut été détournée en profit des Russes). S’en suivaient 6 (six) longues années pendant lesquels Iliescu a maintenu son emprise sur le pays et l’a gardé dans l’orbite du pouvoir Russe (plutôt impuissante, heureusement, grâce au l’incapable Président Boris Eltsine). Cependant, une vie politique démocratique et une économie de marché s’installaient et se développaient, en dépit d’opposition fait par Ion Iliescu et ses acolytes. C’était l’œuvre d’une frange de la société roumaine – Angelo et George, les deux auteurs de ce blog, compris – qui a travaillé avec acharnement pour orienter la Roumanie vers l’Ouest, vers l’U.E. et OTAN. Et c’est par cette voie que la fin du contrôle des Russes sur la Roumanie est arrivée.
Fin Du Contrôle Des Russes
Les élections de 1996 sont gagnés par Emil Constantinescu (qui venait du monde associatif), Président, et par une coalition hétéroclite des partis démocratiques – des uns crées après la Revolution, d’autres étant des partis « historiques » (ceux actifs avant la seconde guerre mondiale, quand la Roumanie a été une démocratie consolidée et fortement orientée vers la France qui lui a servi comme modèle dans tous les domaines, qu’ils soient dans la culture, politique, enseignement, droit etc., quand la Roumanie était vue à l’époque comme la petite sœur de la France et sa capitale, Bucarest, était surnommé « le petit Paris »). Ce nouveau pouvoir a rompu net avec l’orientation pro-russe d’avant et s’est projetée fortement vers l’Occident, avec le point d’orgue : le soutien total pour la guerre de l’OTAN contre la Serbie en 1999 (pour faire arrêter le massacre en Kosovo). Hélas, cette orientation, plutôt minoritaire dans la Roumanie de ce temps–là, couplée avec des nombreuses erreurs qu’ils ont faites au gouvernement les a conduits à la perte des élections parlementaires et présidentielles de l’année 2000.
Anecdote: même étant en opposition, Ion Iliescu a gardé une énorme influence sur mass-média et a réussi faire grandir dans les préférences du l’électorat Roumain un certain Corneliu Vadim Tudor - rien d’autre que le clone Roumain du Jean–Marie LE PEN. Et la finale de l’élection présidentielle Roumaine de 2000 s’est joué entre lui et Ion Iliescu, anticipant le match Chirac contre Jean–Marie Le Pen du 2002 et Macron contre Marine Le Pen en 2017 et 2022 (raison de fierté pour la Roumanie, pour une fois dans son histoire, c’est la France qui a copie le modèle «roumain»!). Redevenu Président en 2000, Ion Iliescu a voulu renouveler avec la politique d’obéissance envers les Russes ou Vladimir Poutine venait d’arriver au pouvoir - c’est à ce moment-là que George a pris la décision de partir (projet finalisé en 2003 par le départ définitif pour Nouvel Zélande). Heureusement (pour la Roumanie) que, entre temps, son "ancienne garde" fidèle aux idéaux communistes Russes fut remplacée par une nouvelle équipe en profonde vénération envers le dieu «argent». Et comme l’argent venait principalement de l’U.E., le Premier ministre Adrian Nastase et son gouvernement ont gardé l’orientation vers l’Ouest (et même l’accentuaient, au rythme d’argent venant d’ici). Le support politique et militaire que Roumanie a donné pour l’invasion d’Irak par les Etats – Unis en 2003 (après le soutien montré en 1999) a fini par être payant: en 2004, la Roumanie devenait membre de l’OTAN. De plus, l’accession dans l’Union Européenne se retrouvait à être à portée de main, restant un seul principal obstacle: la corruption quasi-institutionnalisée en faveur de Adrian Nastase si ses hommes. Message compris cinq sur cinq par les Roumains et les partis d’opposition qui, unis sous la bannière de Traian Basescu (ex-commandant des navires de commerce, une figure politique type «brute de décoffrage») ont gagnés les élections parlementaires et présidentielles de 2004. La corruption, même si restait présente dans la société roumaine, commençait à être fortement combattue grâce à une nouvelle génération des procureurs pro-européens en tête avec Laura Codruta Kovesi (aujourd’hui la cheffe de Parquet Européen Antifraude qui sème la panique dans les rangs des gens corrompus dans l’ensemble de l’U.E.).
La Roumanie, Membre de l’U.E.
Par la suite, la Roumanie devenait membre de l’U.E. en 2007 et le parti du Traian Basescu gagnait les élections parlementaires de 2008 et lui-même les présidentielles de 2009. Hélas, au fur et au mesure que la campagne de lutte anti-corruption s’approchait forcément des centres du pouvoir en place en parallèle avec l’avancement devant les Tribunaux des dossiers pénales visant Adrian Nastase et ses acolytes, la résistance s’organise. En 2012, Nastase a été condamné à la prison for faits de corruption et c’était ça le signal de la révolte contre le Président Basescu vu comme l’auteur de ce coup. Une partie des parlementaires du parti du Basescu au pouvoir ont fait défection et s’alliaient avec l’opposition pour le suspendre en vue de le démunir du pouvoir par referendum. Comme il a été bâclé, la Cour Constitutionnelle l’a annulé et maintenu Basescu au pouvoir. Hélas, son parti va perdre les élections parlementaire la même année et ses dernières années comme Président comptent pour des cacahuètes. C’est le moment pour Angelo, à son tour, de se décider à partir définitivement pour la France (projet finalisé en 2015). Dans les rangs du Parti Social-Démocrate (P.S.D.), qui avait pris le pouvoir en 2012, l’étoile montante Liviu Dragnea va attirer le regard des Russes.
2014 – 2019, L’ère Du Dragnea
Dragnea devient l’homme fort du P.S.D. à la fin de 2014; à la suite de la défaite du Victor Ponta, premier-ministre et Président du parti, dans l’élection présidentielle du 2014. Il s’engageait envers les Russes et Vladimir Poutine (qui, à la suite de la prise de la Crimée et d’une partie de Donbass à l’Ukraine, commençait à regarder vers l’Ouest et voulait étendre son contrôle sur la Roumanie aussi). Cependant, ce gars–là était plutôt intéressé de s’enrichir à outrance. De plus, il a fait preuve d’une capacité rarement connue de s’entourer de gens incapables de le projeter au pouvoir. Ce qui a fait qu’en dépit des manœuvres de la part de Dragnea et ses acolytes, la Roumanie continuait à se rapprocher de l’Ouest et à rejeter l’influence Russes; c’était aussi grâce à la combinaison d’un secteur privé qui se développait à marche forcée avec la volonté d’une population qui déjà circulaient (et travaillaient et vivaient) librement partout dans l’Europe et voulaient garder tous les avantages d’être membre de l’U.E. et OTAN. La chute de Dragnea en 2019 – emprisonné pour des affaires de corruption – a fait Vladimir Poutine perdre son principal allié en Roumanie. Mais, il n’a pas voulu abandonner la partie et a fait créer le parti Alliance pour l’unité des Roumains (A.U.R.).
A.U.R., C’est Qui/Quoi ?
C’est un parti souverainiste, le clone Roumain du Parti Rassemblement Nationale du Marine Le Pen en France. Ils ont bien débuté aux élections parlementaires du 2020 avec 10% de voix des Roumains ; aujourd’hui, mars 2024, les sondages les donnent environ 20% des intentions de votes des Roumains. En même temp, Diana Ivanovici Sosoaca (qui a rompu avec AUR avec moult fracas en mars 2021 et, par la suite, s’est faite remarquer avec un comportement type «folle furieuse») est créditée à la hauteur de 10%. Comme pour Vladimir Poutine, l’heure est grave (car la guerre en l’Ukraine ne va pas du tout dans la réalité des faits, pendant que l’Europe, galvanisée par un Macron plus offensif que jamais, se mobilise de plus de plus contre lui), il trouverait une voie de s’en sortir si Sosoaca et A.U.R. gagnaient les élections de cette année. Réussiront-ils à gagner ? On doute fortement, étant donné les souhaits des Roumains.
Les Roumains Veulent Quoi?
Des gouvernants responsables et capables. Un environnement stable, prédictible et pro affaires – les entreprises; des revenues plus grands et une baisse significative de l’inflation – qui a été 16% l’année dernière et les prévisions pour cette année ne sont pas optimistes – la population plus les services publics performants (ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui quand beaucoup des fonctionnaires sont incapables et corrompus). Aussi, que la menace de l’Empire Russe soit éloignée, ce qui passe par la défaite de la Russie en Ukraine. Hélas, en vue des élections de cette année, ils devront faire le choix entre une forme mitigée de la peste et une forme augmentée du choléra.
Qui Est La Peste?
Les partis au pouvoir aujourd’hui, P.S.D. et Parti National Liberal («l’Alliance» ci-dessous), qui ne brillent pas ni par compétence ni par rectitude ou honnêteté. P.S.D. est, de loin, le champion national à l’épreuve «corruption» (si on compte le nombre des cadres et ex-cadres de parti accusés et/ou déjà emprisonnés pour des faits de ou lié à la corruption). Et tous les deux sont des champions de l’épreuve «l’incapacité de bien administrer/gérer le pays». Avec ces réserves, il est nécessaire de dire qu’ils ont travaillés (parfois à contrecœur, quelques fois à reculons, très souvent pour gagner de l’argent pour s’enrichir) pour encrer la Roumanie sur une orbite européenne et euro-atlantique et pour y faire régner une démocratie – certes, imparfaite, mais réelle. Ce qui justifie notre appréciation ci-dessus est qu’aujourd’hui ils représentent une « forme mitigée de la peste ». Ce qui est loin d’être le cas des autres forces politiques, qu’on a défini comme une « forme augmenté du choléra ».
Qui Est La «Choléra»?
A.U.R. et Sosoaca et tous ceux qui gravitent autour d’eux – les marionnettes du Vladimir Poutine.
Soyons très claire: ils se déclarent comme étant des «souverainistes» ou «patriotes», mettent l’intérêt et l’amour de leur pays au-delà de toute autre valeur. Et prônent une souveraineté sans limite – sous-entendu sans être en alliance/union avec des autres pays – dans l’idée de pouvoir agir sans aucune interaction/limite posée par le cadre d’une alliance – comme OTAN – ou Union – comme l’U.E. En réalité, ils ne sont que des «agents d’influence» dans le service de la Russie et travaillent avec acharnement pour affaiblir durement la Roumanie pour la faire tomber dans l’escarcelle de leur «employeur», Vladimir Poutine. Ils sont ceux que les Roumains doivent éviter à tout prix, à les choisir pour empêcher que la Roumanie ne prenne pas la voie suivie par la Russie (ce qui pourra lui être fatale – les Roumains pourront dire «Adieu» à tout mode de vie qu’ils connaissent aujourd’hui pour plonger dans un univers concentrationnaire où il y aura la famine, le manque de quasiment tous les produits et aucune liberté de parler, penser et se déplacer librement). Mais aussi, parce qu’ils sont totalement incapables à gérer/administrer la moindre chose (affaire, entreprise, administration etc.) et qu’ils ne rechercheront qu’à s’enrichir par tous les moyens et le plus vite possible. Autrement dit, ils feront ce qu’il fait aujourd’hui l’Alliance, mais dix mille fois pire (et avec la bénédiction de leur « maitre » Vladimir Poutine bien sûr). Donc, ils ne doivent pas accéder au pouvoir, même si des moyens à la limite de l’acceptabilité, voire au-delà, devrons être utilisés.
Ça Veut Dire Quoi?
Ça veut dire que l’Alliance ne doit pas hésiter (et nous la conseillons de n’hésiter pas) de «mettre le prix» pour gagner les élections de cette année en utilisant tous les moyens pour atteindre cet objectif, incluant: 1. Montrer que A.U.R. et Sosoaca sont « vendus » à Vladimir Poutine et aux Russes (ce qui est la vérité, en fait), mais aussi qu’ils n’ont aucune expérience et qu’ils sont, donc, totalement incapables à conduire /gérer le pays (encore une fois, parfaitement vrai); 2. Engrenant les preuves du soutien de la part des divers alliés puissants (comme il a été le cas du Congrès du Parti Populaire Européen, le plus grand groupe du Parlement Européen, organisé au Bucarest le 7 mars 2024 qui a profité au P.N.L., comme membre, mais aussi au P.S.D. représenté par Mircea Ciolacu, comme Premier–ministre); 3. Augmentation des aides, des pensions, blocage des prix contrôlés par l’Etat et beaucoup d’autres mesures visant à donner aux gens l’illusion d’avoir plus d’argent et, donc, mieux vivre (au moins jusqu’à ce que les élections passent); 4. Contrôle accru sur les mass-médias et activation des tous les réseaux d’influence pour s’assurer que ceux qui dépend de l’administration publique – et il y a un bon paquet en Roumanie – votent «comme il faut»; 5. Des «arrangements» pendant le comptage des voix. Et tout ça sous les yeux et même avec la bénédiction de l’UE., qui aura tout l’intérêt à ce que la Roumanie garde le cap qu’il a aujourd’hui. Avec toute ça, le résultat des élections devrait être connu d’avance.
Quel Sera-t-il, Donc?
Retenons que les élections ont été posées finement pour maximiser les chances de l’Alliance de remporter les élections. Ainsi, les élections pour le Parlement Européen, où la voix est donnée pour un parti – et donc, où A.U.R. aurait pour gagner plus des voix - ont été couplé avec les élections locales où c’est le candidat qui compte. Et ici, c’est l’Alliance qui est forte à l’avantage ayant des réseaux locaux et des candidats bien reconnus avec beaucoup d’influence sur le plan local (le plus souvent, ils occupent déjà les fonctions électives visées) ; c’est certain qu’ils auront un max de chances d’être réélus et ils vont faire l’Alliance gagner les «européennes» aussi. Une fois que les «locaux» seront passés, les élus locaux se mettront à l’œuvre pour que le candidat de l’Alliance devienne le prochain Président qui, à son tour, va faire le nécessaire pour que l’Alliance gagne les «parlementaires».
Et Le Futur?
C’est évident que les élections de cette année ne règleront pas les nombreux problèmes de la Roumanie d’aujourd’hui, malheureusement. Le résultat – prévu et recherché – ne fera qu’empêcher leur amplification au-delà de la limite d’acceptabilité (c’est-à-dire, une rechute vers les années ’90, voire pire). Mais, pour faire avancer le pays, le tirer vers le haut, il est nécessaire du plus, beaucoup plus. «Plus», c’est quoi et par qui ? Nous, les auteurs de ce blog, avons des réponses, bien sûr, mais pouvons – nous les donner et, encore plus, demander aux autres de les mettre en application?
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