Et si les entreprises de I.A. jouent sur les mots? Et qu’utilise le mot ‘intelligence’ pour mettre une étiquette sur quelque chose que nous considérons différemment?
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Notre thèse
Les gens lambda et les scientifiques comprennent différemment le mot ’intelligence’. Et même dans les rangs des scientifiques il y a des différences entre ceux des sciences humaine et sociales et ceux des ‘sciences dures’ (mathématiques, physique etc.). Mais les entreprises créatrices de certains logiciels avancés n’ont pas d’états de l’âme pour les nommés ‘Intelligence Artificielle’ (I.A.) et lui chanter des odes. Y-a-t-elle vraiment une ‘intelligence’. Si oui, de quel type? On vous décrypte ci-dessous.
‘L’intelligence’ – nos catégories
Avertissement: nous n’allons pas reprendre mot par mot ni la définition générale ni celles de ses diverses catégories qu’on les retrouve dans des dictionnaires, œuvres scientifiques etc. Et si nous ne respectons pas les normes dans la matière, c’est assumé de notre part, comme pour toute qui suive. C’est notre opinion et pas une œuvre scientifique ou similaire. De toute façon, nous ne faisions du poids face aux tant des scientifiques qui, dernièrement, montrent des prouesses linguistiques dignes des meilleurs avocats Parisiens. Donc, nous considérons qu’il y a: 1. l’intelligence mathématique ou logico–mathématique (I.M.) fondée sur formules de calcul, séries de logarithmes et probabilités; 2. L’intelligence humaine (I.H.). C’est ‘l’intelligence des sens’, celle qu’utilise les informations données par nos cinq sens; elle nous fait agir/réagir pour vivre, se protéger et perpétuer l’espèce. Communément nommée ‘l’instinct de survie’, pour nous elle est une ‘intelligence’; elle n’est pas quelque chose de mécanique ou automatique; NON. C’est lié à notre nature d’être vivante, qui comprenne son état et veut continuer à exister. Et on a aussi ‘l’intelligence émotionnelle’ fondée sur nos sentiments, expériences et pensées. Qu’on l’utilise aussi pour créer et édicter les règles de vivre ensemble (dans une société, une communauté, en couple) : le droit, la morale, les bonnes manières etc. Nous considérons I.H. comme étant le résultat de la combinaison de ‘l’intelligence des sens’ et ‘l’intelligence émotionnelle’; et on la voie comme étant intrinsèque liée à notre nature d’être vivante et humaine.
L’I.A., c’est quel type de ‘intelligence’?
Soyons clairs: les dés ont été pipés de début. D’après Wikipédia, c’est John McCarthy qui a inventé le nom ‘intelligence artificielle’ disant qu’elle doit ‘comprendre’ I.H., mais sans qu’elle soit ‘limitée aux méthodes qui sont biologiquement observable’. Après lui, Marvin Lee Minski, un des pionniers de l’I.A., a directement annoncé la couleur: I.A. doit réaliser toutes les tâches que les Humains les accomplissent mieux encore ‘pour l’instant’ (sous-entendu: elle fera mieux qu’eux par le future). Et la petite music d’antan est montée doucement jusqu’’au matraquage d’aujourd’hui qui nous présent l’I.A. comme un sort de solution magique capable de résoudre toute et n’importe quel problème. C’est faux: nous affirmons haut et claire que I.A. est une I.M. qui pourrait au maximum mimer I.H, sans ni la comprendre ni remplacer que superficiellement.
Et pourquoi I.A. ne peut pas supplanter I.H.?
Une fois qu’on a enlevé toutes les couches apparentes bonnes pour faire de la pub, I.A. n’est qu’une série des algorithmes. Les émotions, les sentiments, les instincts etc., le ‘vivant’ dans en mot, lui échappe totalement, car elle n’a pas un corps, une vie et tous qui vient avec. C’est la grosse différence de l’I.H.: avoir le ‘savoir’, les connaissances, mais pas le ‘pourquoi’, le but de celles-ci. Par la suite, elle a besoin des Humains dans une première phase pour lui apprendre comment et dans quel but les utiliser. Et pour des réglages ‘fines’ dans une deuxième phase (en supposant qu’elles auront accompli la première, ce qui n’est pas gagné d’avance !). Quant à créer de nouveaux contenus – oui, c’est possible… après que des Humains lui aient mâché la plus partie du boulot.
Des humains travaillant à la place d’une I.A.? Oh que oui
Soyons clairs : derrière les performances des plus en plus ‘époustouflantes’ des ’I.A. (réelles ou pas, peu importe) se cache le travail des ‘petites mains’, des travailleurs de pays pauvres, payés à lance-pierres (voir, par exemple, ‘A Madagascar, les petites mains bien réelles de l’intelligence artificielle’ sur www.franceinfo.fr; des articles comme celui-ci se retrouvent légion sur Internet). Le résultat de leur travail est une multitude des textes prédéterminées, dénommés ‘réponses potentielles’, d’où l’I.A. extrait cela qui semble répondre mieux à notre demande. Et pour des choses plus compliqués, c’est encore plus simple et moins cher: on fait travailler les étudiants en informatiques dans le cadre de leur formation. Par exemple, ils vont créer des algorithmes pour qu’une I.A. puisse reconnaître et utiliser des sentiments, émotions etc. dans des textes, images etc. (voir : Les écoles d’informatique au cœur de la révolution des IA générative, www. lemonde.fr. D’autres sur Internet). La réponse des entreprises des I.A. génératives: elles sont ‘entrainées’ par cette voie. Et une fois ‘l’entraînement’ fini, elles continuent seuls et se développent produisant des textes/images/music de plus en plus perfectionnées. Tu parles d’un ‘entraînement‘ ? C’est comme vous courez un marathon, participez et gagnez. Et la supercherie: vous êtes arrivé en voiture au km. 38 et couru seulement les derniers kms. Bon, et après ‘l’entrainement’ se passe quoi ?
Le travail des I.A.
Soyons clairs: les I.A. ‘génératives’ (qu’on a dénommé ‘publique’ dans notre article ’I.A., rêve, cauchemar ou pétard mouillé’) sont là pour faire le tri dans nombre des ‘réponses potentielles’ pour identifier celle qui semble répondre à demande faite. Une fois trouvée, le logiciel lui ajoute un peu du contenu créé par lui-même pour donner l’impression qu’il a réellement travailler pour vous ; or cette partie est réalisée à partir d’infos qu’elle a de vous (vos habitudes, centres d’intérêts; toutes les infos collectées chaque fois quand on utilise l’Internet pour les réseaux sociaux, faire des achats in ligne, regarder Netflix, chercher des infos, envoyer des courriels etc.). Et plus vous lui faites des demandes, plus elle s’améliore dans ses réponses qui vont devenir mieux adaptées au vous. Comme ça les I.A. ‘publique’ fonctionnent, pendant que celles ‘privée’ (qui sont utilisées par des entreprises, dans les services) le font autrement.
Autrement comment?
D’un côté, on a les processus techniques et les procédures administratives ou toute est réglé/carré/millimétré. Terrain de jeux idéal pour I.A.; il n’est qu’une question de puissance de calcul (de nombre de opérations qui pourrait être faites dans le même temps). Elle doit être suffisamment puissante pour emmagasiner et analyser une très grande quantité des données spécifiques à un certain domaine (toutes dans l’Ideal); plus puissante, plus des meilleures performances. Pas (ou presque) de place pour le hasard, l’imprévu; quasiment toute qui se passe et se passera n’est que le fruit d’une suite logique dans les processus ou procédures impliquées. Mais, ne vous attendez qu’elle soit capable d’inventer quelque chose; innover, oui, mais toute en restant dans les limites d’une suite logique, rien de plus. Toute reste qui demande de la créativité, de la fantaisie, sont au-delà de sa portée. Cependant, il y a des incertitudes pour ‘management’.
Pourquoi des incertitudes?
Parce que c’est I.H. impliquée dans une certaine mesure. Et il n’existe pas encore suffisamment de données spécifiques pour ‘entrainer’ les I.A. D’où l’enjeu d’aujourd’hui pour les entreprises des I.A. est d’avoir accès à un grand nombre de tel données. Et donc il y a une course effrénée pour créer des ‘assistants vocaux’ performants qui pourraient accompagner les chefs de services, les directeurs et, la cible finale, les P.D.Gs. Par le biais de l’utilisation d’eux, les créateurs de I.A. auront accès aux grandes quantités des données spécifiques aux processus de décision managériale/patronale; et une fois obtenues, ils pourront répéter le scenario avec les I.A. générative. Cependant, créer la base de données ne sera pas suffisamment; pour ‘l’entrainement’ il y aura besoin des ‘petites mains’ un peu plus qualifies que les pauvres travailleurs du ‘click’ du tier monde ou des étudiants en informatique. Besoin des gens qui connaissent et comprennent les ‘ficelles’ dans le monde des entreprises. Et même des I.A. faisant le boulot d’un ‘assistent manager’, ce n’est pas sure qu’on l’aura trop tôt. Parce qu’utilisant une I.A., ça va pour les taches ‘basiques’; c’est un peu plus ‘compliqué’ pour les taches qui implique la compréhension de subtilités de langages et comportement des Humains (comme faire le compte – rendu d’une négociation ‘délicate’). Mais soyez assuré, on nous dit qu’il y a des solutions.
Quelles solutions?
D’autres programmes encore plus sophistiqués pour complètement reproduire le cerveau humain et les connexions qui se font à l’intérieur. Dans les faites, pour ‘coder’ mathématiquement I.H.; c’est-à-dire: créer des I.A. qui pourront penser et/ou agir comme les Humains, en connaissant toutes les gestes (et actions et attitudes) basées sur émotions (et sentiments et reflexes); leurs habitudes aussi. C’est dans ce sens-là qu’on a créé des trucs comme N.P.L. (compréhension, manipulation et génération du langage humain par les machines) ou L.L.M. (Large Langage Modèle qui, soi-disant, un sort de N.P.L. plus perfectionné !). Et d’autres similaires s‘en suivent, nous sommes sûr. Toutefois, nous considérons que ces engins ne marchent qu’au niveau ‘basique’. Après, c’est du pipeau.
Pourquoi?
D’après nous, une I.A. pourrait expliquer, anticiper et faire comme un Humain tant qu’il agit comme d’habitude (et encore qu’on ait des doutes qu’elle puisse être correctement ‘entraînée’ par rapport aux spécifiques locaux d’ici et d’ailleurs, de race, sexe, religion) Mais elle ne peut pas et ne pourra pas ni connaître ni prédire quand, comment et pourquoi un Humain décide de changer une habitude. Quand et pourquoi il va prendre une décision à la base de l’intuition/sixième sens et pas d’une suite logique (de choisir celle qui est le plus probable, logique). Et encore moins reproduire une tel ‘performance’. Car I.A. étant une I.M., elle ne peut pas reproduire intégralement I.H.; et le résultat est pire quand on met dans l’équation.
L’intelligence de l’Humain
Chacun d’entre nous a sa vision et compréhension de ce que ‘l’intelligence’ est. Et, en règle générale, elle n’est pas la même que celle donnée par des dictionnaires et scientifiques. Dans les faits, nous, les gens lambda, on la voie comme un sort de attrape-tout dans lequel on mélange éléments appartenant à I.M. avec ceux spécifiques I.H. et une bonne dose de ‘débrouillardise’ (le plus souvent par la voie d’un raccourci ou contournement de règles/normes). Elle est toute ce que l’I.A. n’est pas et ne sera pas capable de le faire, car c’est totalement en dehors des I.M. n’étant ni prédictible ni ‘logique’. Mais les entreprises nous présentent et ‘vendent’ I.A. comme arrivant vite à la reproduire.
Pourquoi font-elles ça?
Pour gagner de l’argent sur notre dos, bien sûr, car les entreprises et les investisseurs en I.A. doivent récupérer l’argent investi et empocher des profits. Quoi, vous croyez qu’ils font de la charité ? Et elles mettent toute en œuvre pour nous rendre dépendants d’I.A. pour pouvoir capitaliser plus tard sur notre incapacité de vivre dans leur absence. La manœuvre n’a pas marché avec les réseaux sociaux, car une fois qu’un réseau nous a demandé de payer pour l’utiliser, on a commencé à la déserter en masse (comme fut le cas de ‘X’ quand Elon Musk venait de prendre le contrôle sur Twitter. Mais qui n’essaye rien n’obtient rien). Donc, il est possible que du monde puisse croire l’I.A. capable de toute régler et trouver qu’il ne va pas se passer d’elle; et que, éventuellement, elle pourra arriver un jour à nous gouverner, d’être décisionnaire à la place de nous. Cependant, très vite, la vérité éclatera dans les yeux de tous: I.A. fait ce que l’Humain lui apprendra à faire et à sa demande seulement. Car elle est, à la fois, réalité et illusion.
IA est réalité et illusion dans le même temps
Nous prévoyons que les I.A. ne pourront ni remplacer totalement ni surpasser l’Human sauf pour les taches, les choses qui ne demandent pas que de l’I.M. Et même si les changements dans nos vies ne sont pas légion pour le moment, leur nombre ne va cesser d’augmenter dans les mois et les années qui s’ensuivent. Les I.A. vont continuer à améliorer leurs performances d’une par la voie de créer des computers plus puissants et d’autre part par la voie d’utiliser des «petites mains» plus qualifiées pour les ‘entrainées’ (principalement par regard aux conduites/agissements des Humaines). La combinaison de celles deux-là vont faire d’un sort qu’une I.A. pourra de plus en plus donner de solutions/réponses acceptables aux questions/problèmes des Humains et de s’améliorer par elle-même. Toute en restant dans le domaine de l’I.M., la voie du ‘ce qui est les plus probable à se passer/suivre’. En tant que ça, l’I.A. coche les cases pour être considère une ‘intelligence’. En revanche, quand on sort de cette voie, c’est fini avec son ‘intelligence’ ; tout agissement et/ou pensée de part d’un Humain qui est autre que plus probable de point de vue mathématique-logique, lui va échapper. Tous qu’il est un raccourci, les raisonnements qui ne suivent la progression mathématique, l’éclat d’une idée, une intuition etc., tous sont hors de portée d’une I.A. Par rapport aux eux, son ‘intelligence’ est une illusion, un tour de passe-passe pour nous convaincre à l’utiliser de plus en plus (et de commencer à payer pour ça). Oui, pour l’utiliser, parce que, dans les faits, l’I.A. n’est qu’un outil.
Quel outil?
Un outil de plus en plus perfectionné et qui va se rendre indispensable, probablement. Et qu’il aura sur nous ou contre nous seulement le pouvoir qu’on lui donne/cède, rien de plus, rien de moins. Et on comprendra vite qu’I.A. n’est pas infaillible et qu’elle peut être facilement même surpassé une fois qu’on choisit d’agir autrement que d’habitude quand on suive la voie plus logique, plus probable. Donc, nous devons l’utiliser quand c’est dans notre avantage; mais, on doit ne pas oublier qu’elle peut aussi être utiliser même contre nous.
Le futur?
Soyons clairs: toute le monde travaille à fond pour développer l’I.A. et personne n’est pas disposé à s’arrêter. D’après nous, dans cette course, les Américaines et, dans une moindre mesure, les Européennes ont et auront toujours le dessus. Pour les contrecarrer/combattre, des puissances étrangères utilisent des gens pour attiser les peurs (qu’elle surpassera l’Humain, le relèguera au deuxième rang, prendra le contrôle du monde etc.). Et qui demandent l’arrêt ou la diminution drastique du son développement; seulement ici, en Occident, pas dans le reste du monde. Pas dans le pays du Sud global. Voyons ce qui peut se passer SI nous marchons dans leur combine (ce qui, fort probablement, ne se passera jamais. Heureusement).
Scenario le plus probable: 65 – 70%
Certains pays de Sud global vont nous dépasser avec l’aide des I.A. très puissantes et arriveront à imposer leur domination sur le monde. Réel et directe.
Scenario moins probable: 25 – 30%
Les pays du Sud global continuent à travailler et développer I.A., mais leurs progresses ne sont pas tel qu’ils pourraient prendre le dessus sur l’Occident.
Scenario improbable: 0 – 5%
Les pays du Sud global ne peuvent pas remplacer les capacités créatives de l’Occident. C’est le ‘STOP’: I.A. reste un projet inabouti pour le moment.
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