Rêve, cauchemar ou pétard mouillé. Le progrès est comme un train vers des contrées inconnues. Vous pouvez monter, aller là-bas et découvrir beaucoup de choses, certaines magnifiques, d’autres mauvaises. Au regard des premières, vous vous en réjouissez; par rapport aux dernières, vous pouvez réagir soit en vous préparant pour le choc, soit en les confrontant et essayant de les rendre inoffensives pour vous. Mais si vous ne montez pas, vous n’aurez plus qu’à attendre et à subir quand elles vous tomberont sur la tête. Et l’Intelligence Artificielle (I.A.) est ce train! Nous allons vous dire ce qu’est l’I.A., comment va-t-elle impacter nos vies et ce que nous devons savoir pour lui faire face.
I.A., c’est quoi?
«I.A. est une méthode pour faire qu’un ordinateur, une machine contrôlée par un ordinateur ou un logiciel soit aussi intelligent que le cerveau humain, étant réalisée par…». On s’arrête, car nous ne sommes pas ici pour vous assommer en vous donner une définition correcte scientifiquement, mais ennuyeuse à souhaite. Nous, on vous dit simplement que l’I.A. est un logiciel, comme une application de smartphone, mais qui peut réaliser seule toute un complexe de tâches du très simple au très complique que vous lui demandez de faire. Ce qui lui est spécifique – et justifie d’être nommée «l’intelligence» - c’est qu’elle apprend au fur et au mesure que vous lui donnez des tâches à accomplir. En conséquence, elle va exécuter de mieux en mieux ce que vous lui aurez demandé à faire, mais aussi, dans le même temps, elle apprendra à accomplir des tâches de plus en plus complexes, de plus en plus compliquées, à base de celles déjà réalisées par le passé. Avertissement: l’I.A., c’est un outil, pas un instrument magique. Donc, plus vous êtes capable à l’utiliser, plus vous obtenez de lui et, à l’inverse, moins vous êtes doué, plus le résultat va être éloigné de ce que voulez.
Ce que n’est pas I.A.?
Premièrement, l’I.A. n’est pas une entité/chose (machine) avec une existence physique; elle n’existe que dans le monde virtuel, sur internet. Donc, l’l. A. ne peut rien faire dans le monde physique que par l’intermède d’un «bras», que ce soit un Homme (l’être humaine, mâle et femelle compris) ou une machine. Deuxièmement, l’I.A. n’a et n’aura jamais une existence autonome, en dehors de celle de l’Homme. Elle doit être créée, développée, surveillée et réparée (oui, réparée, car elle est comme une voiture, donc peut tomber en panne, peut avoir besoin de révisions etc.). Dans le temps, elle pourra arriver à faire beaucoup de ces opérations par elle -même - c’est une «intelligence» toutefois - mais pas toutes. Pourquoi? Parce qu’elle ne peut pas régler (corrigée, réparée, améliorée etc.) que ce qui tient d’elle et seulement d’elle, ce que l’Homme ne touche pas, n’affecte pas. Mais une fois qu’elle sera rentrée en interaction avec l’Homme, plutôt ou plus tard, il y aura de soucis, des problèmes que seulement lui pourra régler. N’oublions pas que l’I.A., étant un logiciel, est construite à la base d’une logique mathématique et qu’on ne pourra jamais la faire réfléchir/penser comme un Homme! Car l’Homme, même quand il agit et se conduit d’une façon logique, ce n’est pas toujours la logique universelle; et quand l’Homme commence à agir/réagir par rapport aux émotions, sentiments, impulsions, états d’esprit, c’est la fin de la partie. Même une I.A très développée va déposer les armes (soit se bloque soit dysfonctionne), cas dans lequel l’intervention de l’Homme va être indispensable. L’exemple le plus simple, c’est l’échec de faire une voiture autonome, qui ne savait pas quoi faire face à une personne qui ne respecte pas à la lettre le Code de la route. Mais peut-être pourra–t-elle s’améliorer/progresser dans le futur suffisamment pour comprendre l’Homme et prendre le dessus sur lui ?
L’I.A. ne pourra jamais prendre le dessus sur l’Homme.
Soyons très claire: une I.A. – n’importe quel I.A. d’aujourd’hui ou du futur – n’est qu’un logiciel construit à la base d’une logique mathématique (donc, essentiellement, c’est un complexe opérations mathématiques). Mais, toute autre type de logique, plus les émotions (et toute le reste) ne peuvent pas et ne pourront jamais à être exprimées par des formules mathématiques. Pour ça, il est nécessaire d’avoir un corps – de chair et de sang – et les relations sociales qui vont du pair et qui se construisent à partir des sentiments, émotions. Ce qu’une I.A. ne peut pas et ne pourra jamais les connaitre, comprendre et reproduire. Elle ne pourra que les ignorer et continuer à travailler comme si ça n’existait pas (parce qu’elles n'existent pas dans sa réalité). D’ici, des conséquences :
1. Toutes interactions avec l’Homme qui ne respecte pas la logique mathématique arrivera à la perturber en exécution de ses tâches. Si la plupart du temps, elle va pouvoir régler ça par elle - même, il y aura des cas ou l’intervention de l’Homme sera nécessaire
2. Elle ne peut pas et ne pourra jamais souhaiter/vouloir ce qu’on ne comprend pas et, donc, n’existe pas pour elle : le pouvoir, la richesse, la domination sur d’autres etc. Donc, oubliez les scénarios catastrophiques qu’on les retrouve dans des livres, films, jeux vidéo. Et ne croyez pas et ne suivez pas ceux qui affirment ça et prônent l’interdiction de l’I.A. pour cette raison – c’est stupide et inutile : si vous vous mettez devant le train, il va vous passer dessus.En échange, pensez-vous qu’ils servent – volontairement ou involontairement – les intérêts d’une puissance étrangère. Une qui, en développant ses I.A., pourra prendre le dessus sur nous – si nous choisissons de les interdire. «Les», parce qu’il n’y a pas qu’une seule I.A., mais plusieurs.
Y-a-t-il plusieurs I.A. ? Oui
1. Les classifications «officielles».
Les experts/les scientifiques les ont définies, principalement, par rapportant leur «intelligence» à l’Homme. D’après eux, il y a trois types des I.A.: les moins «intelligentes» que l’Homme, autant d’ «intelligence» que lui et les «super-intelligentes» (qui le dépassent), toute en soulignant qu’aujourd’hui, on travaille pour créer la deuxième catégorie et la dernière est reportée pour un futur incertain. D’autres proposent une autre classification qui a plus de sens pour nous, c’est-à-dire: a) I.A. générative – qui génère des contenus à la demande (comme ChatGPT pour des textes, PhotoDirector pour des montages photos, VividArt pour créer de l’art) en modifiant/transformant ceux qu’existaient déjà; b) I.A. évolutive - qui développe des solutions dans un certain secteur d’activité (par exemple: pour optimiser la planification et la logistique d’une grande entreprise de transport) et c) prédictive, qui réalise des prévisions futures à partir des données historiques et actuelles (comme celle dont se sert Amazon pour prédire nos futures achats et qu’on utilise pour nous influencer dans le sens d’acheter plus et plus cher, par exemple).
2. Notre classification.
Premièrement, on les divise en «spécialisées» et «générales». Les I.A. «spécialisées» réalisent des tâches spécifiques dans un certain secteur d’activité ou par rapport à un certain métier et rien d’autre. Elles sont soit «publique», accessible à tous, gratuites ou contre une somme modique (comme ChatGPT, VIVID Art) soit «professionnels», faites sur mesures pour des besoins des entreprises, banques, services de l’Etat. Les I.A. «générales» sont celles qui, possèdent une intelligence similaire à l’Homme, et qui seraient capable d’apprendre et travailler comme lui et ça dans n’importe quel secteur d’activité ou métier. Eventuellement, il y aura peut-être des I.A. «super–intelligentes» qui pourraient performer mieux que lui. Mais peu importe la classification des I.A.; à la fin, ce qu’on doit retenir c’est qu’elles auront un fort impact sur la vie professionnelle et sur la vie privée de gens. Probablement.
Pourquoi probablement?
Aujourd’hui, quasi-unanimement, il y a des chants à la gloire des I.A. et des milliers et des milliers de prédictions comment et dans quelles proportions gigantesques, elles vont changer la vie des gens. C’est probable, mais pas gagné pour autant. Comme nous sommes une I. A. prédictive , on va se contenter de vous dire de faire attention, car il y a un angle mort dans tout ça: les retombées financières. Quelles sont-elles et comment peuvent-elle être obtenues (dans le cas de I.A. «publiques», principalement)? Car aujourd’hui, il y a une pluie d’investissements et de financements pour créer des I.A.; mais demain, les investisseurs voudront empocher les profits et existeront – ils ou pas? Car, s’ils n’existent pas ou ne sont pas conformes aux attentes, tout partira en fumée et le lendemain qui chante aujourd’hui pour les I.A. de ce type - là deviendra le dindon de la farce demain.
En conclusion voilà notre conseil: apprenez à vous servir du mieux possible des I.A., mais sans tomber dans la dépendance (rester capables de vous débrouiller par vous-mêmes au cas où…). Sachez de plus qu’en étant totalement (ou presque) dépendant d’elles, vous allez céder votre indépendance, votre libre – arbitre à ceux qui créent ou utilisent des I.A. (entreprises, assurances, mutuelles, banques, services de l’Etat). En revanche, ce qui est sûr et certain c’est que les I.A. «professionnelles» (que ce soient dans l’industrie, finance ou services de l’Etat – enseignement, santé, défense) vont se développer fortement et avoir de très beaux jours devant elles (car ils vont mettre le prix pour les avoir). Donc, nous devons nous préparer pour les changements qu’elles apporteront dans nos vies.
Quels changements?
Les changements vont se ressentir, plus ou moins, dans tous les secteurs d’activités et dans des pans de nos vies privés et professionnels, dans des proportions plus ou moins grandes. Deux secteurs sont à analyser plus spécifiquement:
1. Le marché du travail. D’entrée en matière, on vous dit notre opinion qu’on ne pourrait pas mettre les A.I. à faire des métiers où il est nécessaire un travail « humain » (impliquant sentiments, émotions etc. Imaginez-vous une A.I. commenter un match de foot ou animer un débat : soit on nous assomme, en ne montrant pas des émotions, soit on nous énerve en les surjouant). En revanche, tous les emplois pour des postes qui nécessitent des opérations courantes, répétitives, mécaniques, qui n’impliquent pas, disons comme ça, la création (de quelque chose de nouveau) ou contacts fréquentes avec l’Homme seront amenés à disparaitre. Pour le commencement, ceux dans l’informatique (tout ce qui touche au codage simple et d’autres pareils) et dans le monde bureaucratique/administratif (comptabilité, rédaction des compte – rendu, recevoir et enregistrer des documents). Plus tard dans l’industrie, quand des machines/robots pourraient remplacer l’Homme (quand l’achat et l’entretien d’une machine coûtent moins qu’avoir un Homme pour ce poste-là). Les gens y travaillant devraient s’attendre que ce changement advienne plus tôt ou plus tard et chercher à se diversifier et se requalifier. Dans le même temps, un boulevard s’ouvrira pour les métiers nécessitant à travailler pour et/ou en lien avec les A.I. (création, maintenance, réparation, développement). Au milieu, il y aura les métiers qui mélangent les deux ci-dessus et que les experts pensent aujourd’hui que des A.I. pourront les faire, mais à condition d’être surveillée par un Homme pour l’empêcher commettre des erreurs (ce que Google n’a pas fait quand ils ont lancer leur l’A.I. Gemini; par la suite, elle a commis tant d’erreurs – soldats nazis et Pape noir, vikings asiatiques etc. qu’aujourd’hui, début de mars 2024, cette A.I. est «en train de devenir un cauchemar pour sa réputation» d’après Wall Street Journal). En temps, les experts nous assurent, les I.A. du futur arriveront à une telle capacité qu’ils ne commettront plus d’erreurs. D’après nous, ça n’arrivera jamais, car la capacité de l’Homme de faire des bêtises est infinie et dépassera toujours même les ressources de plus «intelligence» des I.A. Bref, une fois qu’une I.A. est amenée à travailler un peu plus étroitement avec l’Homme, peu importe combien elle est de «intelligentee v», il s’y trouvera quelqu’un qui, volontairement ou, le plus probable, involontairement, fera quelque chose qui la mettre en difficulté/à donner des erreurs et, donc, un Homme devra intervenir pour réparer /corriger ce qu’un autre a cassé.
2. La vie connectée. Aujourd’hui, une partie significative (voir parfois, très significative) de notre vie, qui soit privée ou professionnelle, est étroitement liée à une connexion internet (WI – FI, téléphone). Des I.A. vont être utilisées par divers sujets – hackers, entreprises, l’Etat etc.– pour atteindre des objectifs «bénins» (par exemple: influencer nos choix d’achats, de votes, de modèles de vie) ou «malignes» (usurpation d’identité, voler/extorquer d’argent ou des données personnelles par des logiciels malveillants comme le rançongiciel etc.). Encore plus grave, des I.A. pourraient être utilisées par des organisations non - étatique (milices type Hezbollah/Hamas, organisations criminelles ou terroristes) ou des Etats hostiles pour nous attaquer au grand échelles (blocages des réseaux téléphoniques et de data – Internet, déstabiliser les services de l’Etat). Mais, comme toute action attire une réaction, on se verra proposé des services de protection (à leur tour aussi basé, bien sûr, sur des I.A.) par l’Etat, banques, opérateurs téléphoniques, entreprises contre des attaques pareilles. Des services de qualités et de prix différents, dont c’est à nous de reconnaitre et de choisir ceux qui répondent le mieux à nos besoins et nos finances. Ce qu’on pourra faire seulement si on est bien informé et connaisseurs. Ça veut dire que c’est à nous et principalement à nous de bien se préparer (chercher, lire, comprendre, apprendre) pour des cas pareils dans un futur proche. Mais aussi par militer pour règlementer et encadrer strictement les A.I.
Règlementer A.I. ? Oh, que OUI.
Soyons très claires : l’U.E. a démontré dernièrement que personne ne peut pas être au-delà de loi et que l’Internet – c’est à dire, ses acteurs, comme les GAFAM: Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) - ne peuvent pas se conduire et agir impunément. Une telle attitude doit se manifester au regard des I.A. aussi, mais qu’elle soit encore plus stricte et plus anticipative. Dans le cas d’Internet (moteurs des recherches, utilisations des données personnelles, réseaux sociaux etc.) qu’ils soient règlementés avec un certain train de retard a marché. Cependant, dans le cas des I.A., nous soutenons la nécessité qu’elles soient étroitement encadrées et règlementées le plus tôt possible pour forcer leurs créateurs (et les utilisateurs) à travailler dans des lignes réglementaires déjà tracées. Et que tout développement en dehors d’elles soit fortement puni financièrement (car si l’argent qu’on met dedans ne donne pas plus d’argent dans le futur, plus d’intérêt à investir). Bref, c’est à nous de nous protéger en militant pour atteindre cet objectif. D’autant plus que le Parlement Européen a légiféré déjà dans ce sens – là le 13 mars 2024 et, maintenant, c’est au Conseil Européen d’entériner cette loi. Et on pourra plus facilement faire pression sur le Conseil, étant donné qu’il est composé par des chefs de l’état /gouverne de pays de l’U.E., dépendants encore plus de nous que les membres du Parlement Européen).
Quid de futur?
Avertissement: comme nous ne sommes pas une I.A. prédictive, on va vous donner trois scenarios d’un futur jusqu’à 2027 et croiser les doigts pour qu’au moins un tienne la route.
Scenario le plus probable: 65-70%. Pléthore des I.A. pour des entreprises, Etats etc. («spécialisées» et «professionnelles» d’après notre classification ci-dessus), qui, d’après des commencements plus au moins chaotiques, arrivent à bien performer. Il y aura quelques I.A. pour tout le monde (celles qu’on a désignées comme «publique») payantes qui performent bien et gratuites, bonnes seulement pour le «minimum syndical». Pas d’I.A. «générale», parce que la créer va coûter énormément d’argent et qu’elle n’apportera pas les bénéfices préconisés. Vu d’ensemble, la vie des gens s’améliore et on vivra mieux qu’avant l’arrivée des A.I. Toutefois, en détails, il y aura des gens qui vivront beaucoup mieux qu’avant: ce sont ceux qui auront compris le mieux les avantages à tirer de l’arrivée des A.I. et se retrouveront dedans (travaillant en étroite liaison avec elles). Il y aura aussi ceux qui, comprenant ce qui les attend dans l’avenir, se seront informé et préparé en avance et profiteront des bénéfices apportés par l’utilisation des A.I. dans la vie professionnelle et/ou privée. Dernièrement, ce sont ceux qui, par manque d’information/préparation, subiront le choc (perte du travail et revenus réduits, bénéficier de services de moindre qualité, déclassement social etc.).
Scenario peu probable: 25-30%
Des I.A. «générales» vont être réalisées et prendront presque tous les postes occupés jusqu’à là par l’Homme. En conséquence, la vie d’une partie des gens commence à se dégrader (la perte du travail entrainant des revenus réduits, déclassement sociale etc.). Une minorité – ceux qui travaillent étroitement avec elles – prospèrent au-delà d’aucun bon sens. Il y aura des mouvements de protestation et les Etats vont être obligés à intervenir pour contenir les effets négatifs, sans trop de succès. Dans le temps, les gens s’habitueront à vivre moins bien qu’avant l’arrivée des I.A.
Scenario improbable : 0-5%
Après un début prometteur qui a vu émerger un essaim des I.A. dans des domaines les plus divers, il se trouve que les bénéfices escomptés par les investisseurs ne seront pas au rendez-vous et, donc, les investissements faites ne se récupèrent ni avec une marge minimale ni même intégralement dans certains cas. «Le lendemain qui chante», que tant des experts nous le prévoient aujourd’hui pour les I.A. se retrouve à être, en réalité, un cul de sac. La vie de la plupart des gens ne sera pas affectée – sauf, éventuellement, une certaine poussée inflationniste. Il y aura des perdants, ceux qui ont beaucoup ou tout misé sur l’essor des I.A. et qui se retrouveront ruinés ou à faire des métiers qui ne seront plus demandés.
Cygne noir
Une super I.A. «générale», qui surpassera l’Homme («super–intelligente»), sera créée et ceux qui la contrôlent voudront prendre le pouvoir dans les plus puissants Etats avec l’objectif final de dominer le monde. Forcément, une guerre éclatera, le résultat étant incertain, mais le monde comme nous le connaissons aujourd’hui n’existera plus.
Annonce: dans la première partie du mois d’avril, l’article «L’Intelligence de l’I.A. – vrai ou arnaque/de la pub?».
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