L’ÉCOLOGIE PROGRESSIVE TUE L’AGRICULTURE
- angelogeorge988
- 7 févr. 2024
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 mai
Il ne faut pas mordre la main qui te nourrit.
Notre ‘Déclaration de foi’ écologique: sur ce blog, nous défendons fermement la «VRAIE écologie» et nous nous opposons ardemment à l’écologie des «idiotes utiles» (lisez la publication «La Vraie écologie» sur ce blog).

La thèse de cette publication
Aujourd’hui, l’agriculture française est un champ de mines. Les «mines» désignent l'ensemble des normes écologiques que les agriculteurs français doivent respecter. Et les «poseurs de mines» sont les écologistes français. Ils sont une ultra-minorité: le candidat écologiste a obtenu 4,63 % des voix à l'élection présidentielle de 2022 et le Parti écologiste 5,50 % aux élections pour le Parlement européen du printemps 2024. Malheureusement, ils ont réussi à s’infiltrer profondément dans les trois pouvoirs de l’État français: le Parlement, le Gouvernement et les tribunaux. Ils sont soutenus bec et ongles par plusieurs médias publics et privés, tous déversant de la haine et harcelant nos agriculteurs, ce qui est inacceptable.
Pourquoi les écologistes français font-ils cela?
Beaucoup d'entre nous, en toute bonne conscience, pourraient donner cette réponse: pour sauver la planète et protéger l'environnement en France en particulier. C'est un objectif tellement important que les écologistes ont choisi de se battre pour lui. Une «baston» comme celle du 25 mars 2023 au Sainte-Soline, quand les «écolos» ont attaqué les gendarmes avec une violence inouïe. Heureusement, les gendarmes étaient bien préparés et leurs commandants ont fait preuve de capacités tactiques et opérationnelles dignes des commandants Ukrainiens chevronnés. Cela a permis d'avoir (seulement) 47 blessés, dont 2 en situation d'urgence absolue dans les rangs des gendarmes. Sinon, nous aurions très probablement eu des cercueils enveloppés dans le drapeau bleu, blanc, rouge, avec la mention «Mort pour la France», et une cérémonie commémorative aurait eu lieu Place des Invalides, à Paris.
«Sauver la planète», uniquement en France
Mais savez-vous quels produits les écologistes français ne combattent jamais? Les produits agricoles étrangers, bourrés d'OGM (organismes génétiquement modifiés), trempés jusqu'à la saturation dans des pesticides interdits dans l'UE, et cultivés dans des conditions qui méprisent totalement les normes écologiques. De plus, ces produits sont transportés par bateau ou par camion sur des milliers de kilomètres. Et pour couronner le tout, ils sont issus d’une agriculture étrangère dans laquelle les travailleurs sont souvent exploités, à la manière des esclaves du XVIIIème et XIXème siècle, voire pire. Une grande question demeure: pourquoi les écologistes français ne s’opposent-ils pas à l'importation et à la vente de ces produits? Voici quelques-unes des réponses possibles: 1. Ils sont tellement occupés à «sauver» la planète, l'environnement ou la biodiversité en France qu’ils n’ont pas le temps ni l’énergie de s'intéresser à ce qui se passe ou vient d’ailleurs. Dans des pays qui ne sont pas démocratiques. Et où les écologistes sont gentiment «invités» à visiter l'hôpital, voire le cimetière, s’ils essaient de «sauver» la planète là-bas. 2. Ils se font manipuler par des marionnettistes qui viennent de ces pays ou qui ont des intérêts dans ces pays.
Normes écologiques hors U.E,
Il existe toutefois quelques pays démocratiques dotés d'une longue tradition du respect de la loi, dans lesquels de telles normes sont en vigueur et appliquées. Malheureusement, l'un de ces pays, les États-Unis, a élu Trump à la présidence. Celui-ci n'est d'ailleurs pas très «fan» de ces normes écologiques et il a déjà commencé à les démanteler systématiquement. Dans le reste du monde, les normes écologiques n’existent pas ou ne sont pas appliquées. Dans ces pays, la situation est généralement celle du Far West, de Jurassic Park ou de la loi de la jungle, y compris dans le domaine de l'écologie.
Normes régulant l’agriculture dans l'UE
Sous le prétexte de la protection de l’environnement, l'Union européenne a édicté environ 200 normes écologiques régulant l’agriculture (ce chiffre peut être plus grand ou plus petit. C’est un ordre de grandeur utilisé pour défendre la thèse de cet article). Certains pays appliquent une grande partie de ces normes, tandis que d'autres en appliquent moins. La France applique strictement l'ensemble de ces normes européennes. Et même plus: elle a légalisé environ 100 normes supplémentaires sous la pression de ses associations écologistes. En pratique, pour les écologistes, la France est le banc d’essai de ces normes que l’UE devrait ensuite adopter à l’échelle européenne. Ce qui devient de moins en moins probable.
Office Français de la Biodiversité
La France a créé cet organisme afin d'assurer l'application des 300 normes principalement concernées. Ses agents considèrent les agriculteurs comme des «bandits» (slogan affiché et crié lors de multiples rassemblements d'agriculteurs) et mènent un «travail de répression, un peu abusif» – d'après Jean-Baptiste Goutte, président de Jeunes agriculteurs de l'Orne. Ils se déclarent «police de l’environnement», portent un uniforme et dotés d'armes à feu. Oui, vous avez bien lu: des armes à feu. Imaginez que même la police municipale de Paris n’est pas armée – c’est normal, car on sait très bien qu’il est moins risqué d'intervenir sur un point de trafic de drogue dans le XXe arrondissement qu’aller dans des champs agricoles ou inspecter une ferme.
Les conséquences de ces normes sur les prix
D’entrée de jeu, il convient de préciser que les agriculteurs français sont déjà pénalisés par rapport à leurs homologues des autres pays de l’Union Européenne: 1. en raison des taux et impôts à payer, qui sont très probablement les plus élevés de tous les pays de l’U.E.; 2. en raison du prix de la main-d’œuvre, qui est plus élevé qu’ailleurs. Les produits agricoles français sont donc déjà plus chers que ceux des autres pays de l’UE. Si l'on ajoute à cela l'impact de toutes les normes écologiques européennes et françaises, les écarts de prix s'accentuent encore davantage. Par conséquent, un produit agricole de l’U.E. est vendu en France à un prix situé entre 0,5 et 10 euros par kilo inférieur au même produit français, selon la distance et la façon dont le pays de provenance applique les normes européennes. S'il vient de l'étranger (hors U.E.), il est 5 à 40 euros par kilo moins cher que le produit français (pour les raisons mentionnées ci-dessus). Nous vous rappelons que les nombres ci-dessus sont des ordres de grandeur, et non des chiffres exacts.
Quelles sont les conséquences sur la productivité?
Plus on a de normes à appliquer, plus la production est faible. C'est un objectif publiquement assumé par les «écolos» français qui ne se gênent pas de parler et de promouvoir la «décroissance», ainsi que de s'en prendre à l'agriculture soi-disant « industrielle ». Malheureusement, ils ne s'attaquent qu'à l'agriculture française, pas à celle d'un autre pays de l'UE. Et encore moins à l'agriculture d'un pays hors UE – on se demande pourquoi ? Pour boucler la boucle, savez-vous qu’une production plus faible oblige à vendre à un prix plus élevé? Voilà comment on se retrouve pris dans une spirale meurtrière pour la production agricole française. Ce qui est l'objectif final des «écolos» français.
Des aberrations – exemples
1. Le poulet ukrainien (ou tout produit agricole importé d’Ukraine). Il est vrai que les agriculteurs ukrainiens dépensent moins pour leur main-d’œuvre que leurs homologues de l’UE et que leurs taux et impôts sont probablement moins élevés (leur situation fiscale est indubitablement plus favorable que celle des agriculteurs français). Mais c’est l'absence de 200 (300 en France) normes écologiques qui leur donne un avantage considérable en termes de prix de vente des produits agricoles. En 2022, pour aider l'Ukraine dans sa guerre contre l'occupant russe, l'UE a décidé d'exempter les produits agricoles ukrainiens de toute taxe douanière. Ils ont alors inondé le marché européen et commencé à asphyxier la production interne. Les agriculteurs polonais ont été les premiers à protester, suivis par leurs homologues roumains, jusqu’à ce que les agriculteurs français se joignent au mouvement. Quelle solution ont trouvé nos dirigeants européens selon vous? Le bon sens leur aurait suggéré de rétablir un certain équilibre en renonçant aux normes et en laissant le consommateur français décider s’il veut payer un peu plus cher pour un poulet français ou moins cher pour un poulet ukrainien. Malheureusement, le « bon sens » fait défaut à nos dirigeants à la botte des « écolos ». La solution trouvée a été de réduire, voire de suspendre complètement les importations de produits agricoles ukrainiens sans taxe douanière. Tant pis pour les considérations d'humanité et la solidarité avec les Ukrainiens durement frappés par la guerre contre Poutine , car « sauver la planète » passe avant eux. Sur les plans financier et économique, c’est aussi une énorme stupidité: quelques mois plus tard, nous avons commencé à leur verser de l'argent qu’ils n’ont pas pu gagner à cause de ces restrictions. Mais sans aucune contrepartie. Une bonne affaire, n’est-ce pas? Merci les «écolos».

2. La Turquie et la France: la cerise et le miel. En France, l’utilisation de certains pesticides sur les cerisiers a été interdite en raison de leurs effets néfastes potentiels sur les abeilles. Cependant, la Turquie a utilisé ces pesticides à grande échelle. Résultat en 2023: la France a produit quelques milliers de tonnes de cerises et environ 39,000 tonnes de miel. La Turquie a quant à elle produit environ 600,000 tonnes de cerises et 100,000 tonnes de miel. Si vous vous demandez comment une telle chose est possible, nous vous proposons trois réponses (à vous de choisir la bonne ou d'en proposer une autre): 1. Les abeilles turques sont si nombreuses que la mort de quelques-unes à cause de pesticides «tueurs d'abeilles» n'a pas pu faire baisser la production de miel. 2. Les abeilles turques sont tellement patriotes qu’elles continuent à produire du miel pour la patrie même mortes. 3. Ils nous prennent pour des imbéciles avec cette histoires de pesticides «tueurs d'abeilles».

3. L’agneau néo-zélandais. Partout dans le monde, l'agneau néo-zélandais est un produit réservé aux classes les plus aisées. Sauf en France, où il est plutôt réservé aux classes les moins aisées. Chez nous, en France, c’est l’agneau français, dix fois plus cher, qui est réservé aux plus fortunés. Comment se fait-il que l'agneau qui a parcouru 18.000 kilomètres pour arriver ici soit moins cher que celui qui vient d’ici? La raison est que la France applique 300 normes écologiques (voir ci-dessus), tandis que la Nouvelle-Zélande n'en applique aucune. Cependant, l'environnement et la biodiversité se portent bel et bien en Nouvelle-Zélande, voire mieux qu'ici, d’après une source extrêmement fiable: mon ami et collègue du blog qui y vit. Si vous voulez en savoir plus, lisez les articles dans lesquels il raconte ses voyages dans son magnifique pays.

4. Interdiction de la pêche dans le golfe du Gascoigne. Plusieurs associations des « écolos » ont obtenu une l'interdiction de pêcher dans le golfe du Gascoigne pour un mois, du 21 janvier au 20 février 2024, par un jugement du Conseil d’État, le plus haut tribunal administratif français. Et malheureusement, cette interdiction est automatiquement renouvelable chaque année. Comment cela a-t-il été possible? Les experts du CIEM (Conseil international pour l'exploration de la mer, dirigé officieusement par la Russie de Poutine !!!) ont estimé qu'il y avait un risque d'abattre environ 9 000 dauphins. La plus haute juridiction administrative française a donné suite à cet «Avis». En réalité, il s'agit d'une décision extrêmement préjudiciable aux intérêts nationaux, puisqu’elle ne concerne que les bateaux français. Les bateaux étrangers ne sont pas concernés, car ils ne peuvent être punis en cas d’infraction. Ce sont les petits pêcheurs et les «artisans» de la pêche locaux qui sont les plus affectés. Ceux-là mêmes qui sont, dans les faits, la principale cible de la campagne des «écolos» qui vise à anéantir l’agriculture française. En conséquence, 460 bateaux de pêche français ont été immobilisés pour une durée de 30 jours. Pendant ce temps, les propriétaires et les marins, avec leurs familles et tous ceux qui dépendent d’eux (environ 8 000 personnes, soit une estimation approximative), voient leur revenu et leur source de revenus disparaître. On sacrifie ainsi la vie de tant de Françaises pour soi-disant sauver 9 000 dauphins - n’oublions pas que ce chiffre a été déterminé par les hommes de Poutine déguisés en «experts du CIEM». Et comment les pêcheurs et leurs familles vont-ils faire pour ne pas mourir de faim, payer leurs factures et envoyer les enfants à l’école pendant ce mois? Théoriquement, ils vivront sur les frais de la Princesse: des aides seront versées «aussi rapidement que possible».

Les aides: solution ou casse-tête? Le système de distribution d'aides aux agriculteurs pour compenser les effets néfastes des normes sur leurs revenus est très répandu. C’est presque une arnaque, car l’argent est versé après une période très longue, pour les raisons suivantes: 1. il faut constituer un dossier «gravé en marbre», ce qui s’apparente à un parcours du combattant; 2. attendre son traitement, ce qui prend des mois et des mois, car l'État français utilise des humains et non des I.A. La solution idéale serait de ne pas avoir à appliquer toutes ces normes et donc de ne pas avoir à verser d'aides. Cela soulagerait également la pression sur un budget déjà en grande souffrance. Une autre solution serait que les agents de l'O.F.B. soient chargés de la préparation et du suivi des dossiers, et qu'ils soient payés à la performance. Cela leur permettrait de se réconcilier avec les agriculteurs et de faire quelque chose d'utile pour la société. Certes, ils ne pourront plus se pavaner avec leurs belles uniformes et leurs armes à feu, ni rouler dans leurs 4x4 Diesel rutilants. Vous croyez qu'ils roulent en voiture électrique parce qu'ils sont la «police de l'environnement»?
La grève des agriculteurs français
Partie en fin d’année 2023 en Occitanie, autour de Toulouse, la révolte des agriculteurs français a fini par embraser tout le pays la dernière semaine de janvier 2024 (opérations «escargot», blocages des autoroutes, actions contre les «grandes surfaces», etc.). Au début, l’État a tenté de jouer la montre avec les agriculteurs d’Occitanie, espérant un essoufflement de leur mouvement à l’échelle nationale. Face à l’échec de cette stratégie, il a dû céder et accéder à leurs principales revendications. Pour résumer, ils ont obtenu: 1. L’arrêt de la hausse des taux sur le GNR (gazole non routier utilisé pour les tracteurs et les autres outils agricoles). Cette hausse visait à aligner son prix sur celui du gazole (voire plus) - elle était la «balle d’argent» des écologistes pour tuer l’agriculture française. L'arrêt de cette hausse a mis bon nombre d'entre eux en P.L.S. (position latérale de sécurité). 2. La suspension de l'application du plan ECOPHYTO, qui visait à réduire de moitié l'usage de pesticides d'ici 2030. Celle-ci était la solution de repli des écologistes pour tuer l'agriculture française. 3. La suspension des diverses normes européennes et françaises. 4. d’autres mesures visant à mieux protéger et promouvoir les produits «nationaux». Bref, les agriculteurs français ont obtenu une belle victoire, non seulement pour eux, mais aussi pour la «Vraie écologie» que notre blog soutient pleinement. Bravo les gars.

La suite
Malheureusement, il ne s'agissait que d'une victoire d'étape, car la guerre est loin d'être gagnée. Rien, ni même le rejet massif qu'ils ont subi lors des dernières élections où ils se présentaient sous la bannière «verte», ne semble pouvoir arrêter les écologistes dans leur quête infinie de tuer l’agriculture française. Par exemple, les 19 et 20 juillet 2024, ils sont venus en grand nombre et radicalisés sur le chantier de la future A69 en Occitanie. Leur objectif était de provoquer un affrontement avec les forces de l'ordre, comme ils l'ont déjà fait à Saint-Soline en 2023. Heureusement, les gendarmes ont empêché tout débordement avec beaucoup de professionnalisme. En revanche, les écologistes ont obtenu gain de cause en bloquant, ou au moins en retardant, la plupart des décisions favorables aux agriculteurs par des manœuvres dilatoires orchestrées par leurs agents au sein des autorités de l'État français. Le Parlement est donc amené aujourd'hui, en mai 2025, à se pencher sur la question afin de voter une loi visant à dépasser ces blocages. En revanche, les attaques lancées contre les agriculteurs par les médias, qui sont à la botte des écologistes, sont restées sans effet. L'opinion publique française demeure très majoritairement favorable aux agriculteurs. Les Françaises et les Français savent très bien qui nous nourrissent et contribuent également, par leurs produits, à la renommée internationale de la gastronomie française. Honneur à eux, les agriculteurs français!




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