Le monde lointain avait perdu son éclat. C’était comme avant d’un grand et puissant orage qui va venir. Et pas un souffle n’arrivait pas à s’échappait du ciel. Préfigurant le déluge, la nature s’attendait à être frappée, tendue. Pour renaitre après, peut-être. Oublié dans la poussière, le silence régnait vainement. Il rêvait, endormi, paresseux et triste qu'il aille neiger et pleuvoir, et qu'il redevienne deux...
Les grands vents d'antan, furieux-paisible, avaient déposé en beauté leur oubli, dans des cachots obscurs. Et la lassitude avait pris la forme d'une pâte. Et, comme une brioche sucrée-moelleuse, elle titillait les papilles et pénétrait dans les endroits les plus cachés, à la recherche des plaisirs perdus... Et dans toute cette image romantique, funambule et mutique – pas parlante, le feu crépitât pour une dernière fois, répandant pathétiquement une fumée et une flambée des étoiles. Et la cheminée discrète reniflait vers le ciel gris foncé par son tuyau rempli d'une suie épaisse et noire. Il regardait le feu et les verres, les êtres étranges qui s'approchaient en s’éloignant et se touchaient en se réjouissant, jusqu'à ce que le destin se lève, implacablement cruel. Il y eut un craquement, et il s'envola dans les braises silencieuses, qui l’enveloppe toute suite, lui, le doux, le gaspilleur, le toujours taciturne bouchon.
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